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Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé devant la Cour Pénale Internationale

International > Afrique > Arles
Par Cerise Assadi-Rochet,  publié le 28 mars 2014 à 11h13.

Accusé de crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire, ce proche de l’ex-président Laurent Gbagbo clame son innocence devant la CPI.

Lors de sa première comparution, ce jeudi, devant la Cour Pénale Internationale à la Haye, Charles Blé Goudé a clamé son innocence, se montrant même relativement confiant : « Je sais que je repartirai chez moi », a-t-il lancé, avant d’ajouter : « Si je suis jugé pour ce que j’ai fait, et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent ».

Décembre 2010, l’élection présidentielle ivoirienne tourne au drame. Tandis que l’actuel président, Alassane Ouattara, est désigné vainqueur officiel du scrutin, son prédécesseur et adversaire Laurent Gbagbo refuse de céder sa place, convaincu de l’existence de fraudes. S’en suivent cinq mois de violences entre les partisans des deux camps, qui feront quelque 3000 morts, avant que Laurent Gbagbo ne soit arrêté.

Charles Blé Goudé, alors chef de Jeunes Patriotes, mouvement pro-Gbagbo particulièrement violent, est aujourd’hui considéré par ses détracteurs, ainsi que par les ONG internationales, comme l’un des principaux responsables des exactions commises à l’époque à l’encontre des pro-Ouattara.

Une justice des vainqueurs ?

Blé Goudé est arrivé au centre de détention de la Haye le week-end dernier, après que la Côte d’Ivoire ait accepté de le livre, décision qui est loin de faire l’unanimité dans le pays.

Du côté du Front Populaire ivoirien, parti de l’ex président Gbagbo, on estime en effet que cela risque de raviver certaines tensions.

Ouattara, qui avait fait de la réconciliation nationale un des projets centraux de son mandat, est accusé par ses opposants de se livrer à une politique à deux vitesses en pratiquant une justice des vainqueurs.

Les pro-Ouattara, également impliqués dans des massacres à l’encontre des pro-Gbagbo durant la crise, n’ont en effet jamais été inquiétés depuis 2011.

Le Récap
  • Une justice des vainqueurs ?
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