Coronavirus : faire l’amour entraîne un risque de transmission
Parmi les habitudes à prendre pour réduire au maximum le risque de transmission du coronavirus, on trouve celle d'éviter les ébats sexuels. De la salive peut ainsi être transmise durant ces rapports.
Si la population française ne semble pas encore totalement mesurer le risque représenté par l’actuelle pandémie de coronavirus Covid-19, il est un comportement dont une partie d’entre elle aura possiblement du mal à se défaire : faire l’amour. On sait déjà qu’il est fortement recommandé d’éviter les poignées de main, les bises et de se toucher le visage. Mais si l’on explore la question en profondeur, peut-on échanger des baisers et se laisser aller à l’acte de chair avec son partenaire dans un tel contexte ?
Coronavirus : les baisers pas conseillés
Dans son descriptif fourni des moyens de transmission du virus, Santé publique France semble appeler à la prudence les personnes désireuses de s’embrasser : “Il est probable que ce coronavirus soit similaire aux autres coronavirus humains, qui sont généralement transmis lors de contacts étroits par l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux par le patient ou après un contact avec des surfaces fraîchement contaminées par ces secrétions. Les coronavirus survivent quelques heures dans le milieu extérieur, sur des surfaces inertes sèches. En milieu aqueux, ces virus peuvent survivre plusieurs jours.”
Le virus pas encore catalogué comme une IST
Par extension, faire l’amour fait également partie des comportements à proscrire pour réduire au maximum le risque de transmission. Dans des déclarations rapportées traduites par BFMTV.COM, The New York Times s’appuyant sur l’OMS écrit ainsi que “bien que les coronavirus ne soient généralement pas transmis sexuellement, il est trop tôt pour le savoir. Pour totalement éviter la propagation du coronavirus, tout échange charnel est donc, en soit, à éviter.” Et comme cela vient d’être évoqué, le coronavirus Covid-19 n’est pas référencé pour l’heure comme une infection sexuellement transmissible (IST).