Conseil des ministres franco-allemand : défense, fiscalité et énergie au programme
Gouvernements français et allemand se réunissent aujourd'hui à l'Élysée. L'occasion de prendre des décisions en commun.
Aujourd’hui, les gouvernements français et allemand au complet se réunissent au Palais de l’Élysée. Il s’agit du 16ème Conseil des ministres conjoint entre les deux pays. Cette rencontre des deux pays, leaders européens, est un exemple unique au monde de coopération. L’Élysée avance à ce propos que “ce Conseil montre la profondeur des relations liant la France et l’Allemagne”.
D’un côté, Angela Merkel rencontrera dès son arrivée François Hollande pour un entretien d’une heure environ. De l’autre, ministres français et allemands tiendront des réunions autour des sujets qui les concernent. La récente escalade de la tension en Ukraine sera, par exemple, au cœur des discussions diplomatiques.
Défense : un bataillon commun au Mali ?
Depuis quelques semaines, il se murmure qu’un contingent franco-allemand pourrait être déployé au Mali. Une décision concrète à ce sujet devrait sortir de Conseil des ministres. Mais en tout cas, ce bataillon de 250 hommes n’aurait pas pour objectif le combat, mais la formation des forces armées maliennes.
L’ “Airbus de l’énergie” n’est plus à l’ordre du jour
Le mois dernier, François Hollande avait parlé d’“une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique”. Si cet “Airbus de l’énergie” ne semble plus être à l’ordre du jour, les deux Etats tenteront de convenir de modalités de coopération pour les entreprises et chercheurs allemands et français.
Fiscalité : un “programme de convergence”
Sur le plan fiscal, la taxation des entreprises sera discutée. Un “programme de convergence” est recherché, devant mener à terme à la réduction des écarts de taxation entre les deux pays.
Enfin, la France a souhaité, par la voix de Pierre Moscovici, “une position commune”, si possible avant les élections Européeennes de mai, au sujet de la taxation des transactions financières. Même si l’Elysée estime que des “travaux techniques” sont encore indispensables.