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Congrès des Républicains : “un nouveau départ” pour Alain Juppé

Politique > Sarkozy > Les Républicains > François Fillon
Par Gael Brulin,  publié le 30 mai 2015 à 16h50, modifié le 30 mai 2015 à 17h38.

En ce samedi se tient à Paris le congrès des Républicains, où les figures majeures du parti ont chacune pu exprimer leurs intentions pour l'avenir.

Bien que ce changement de nom n’assure vraisemblablement pas à l’UMP de reposer en paix, Les Républicains est désormais l’appellation désignant le parti présidé par Nicolas Sarkozy. Lors du congrès des Républicains se tenant depuis samedi matin à la Villette (Paris), l’ex-exécutif en a d’ailleurs profité pour égratigner l’actuel gouvernement :

“Vous ne respectez pas la République, vous la trahissez par le coup de force permanent parce que vous pensez qu’avoir la majorité vous donne tous les droits.” Son rival à la prochain présidentielle, Alain Juppé, a quant à lui indiqué être tourné vers l’avenir, indiquant que “le temps n’est pas à la nostalgie”.

Les Républicains : un attachement de Juppé aussi fort que pour l’UMP ?

“Je me réjouis de partager avec vous l’enthousiasme d’un nouveau départ : celui des Républicains à qui je souhaite, de tout coeur, bon vent. Notre mouvement peut compter sur mon concours, ma loyauté, mon ardeur. J’ai aimé l’UMP. J’aimerai les Républicains !” Nos confrères de Ouest-France soulignent que le maire de Bordeaux a reçu une huée lors de sa montée sur scène.

Hué à l’arrivée, applaudi à la sortie

François Fillon a pour sa part tenu à affirmer que ce rassemblement ne représente pas “un ripolinage du passé, mais bien un nouveau départ”. En ajoutant qu’une forte responsabilité incombe au parti du fait de son nouveau nom : “Nous avons décidé de nous intituler Les Républicains : ce choix nous oblige plus que tout autre car lorsqu’on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir”. Et si l’ex-Premier ministre a connu le même sort qu’Alain Juppé à son arrivée, il a tout comme lui récolté les applaudissements de l’auditoire au terme de son discours.

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