Confinement en Loire-Atlantique : contrôlé sans attestation, il donne un coup de pied à un gendarme
Jeudi en fin de matinée à Carquefou, un homme de 56 ans contrôlé sans attestation de déplacement dérogatoire a donné un coup de pied à un gendarme. Après avoir insulté les militaires venus le contrôler, l'individu a été interpellé et placé en garde à vue.
En procédant à des contrôles de confinement depuis maintenant près de deux semaines, policiers et gendarmes ont rapidement pu se rendre compte que tous les Français n’avaient pas la même définition du terme “solidarité”. Et jeudi en fin de matinée dans le centre de Carquefou (Loire-Atlantique), un nouvel exemple a été ajouté à la liste. Comme rapporté par nos confrères de Presse Océan, il était vers 11h45 quand une patrouille de gendarmes pédestre est venue demander à un homme son attestation de déplacement dérogatoire.
Il refuse de se soumettre à un contrôle de confinement, frappe et insulte les gendarmes
On ignore pour quel motif cet homme de 56 ans était dans la rue. Toujours est-il qu’il n’a pas été en mesure de présenter le document demandé. Le quinquagénaire a d’ailleurs refusé de se laisser contrôler et, pour manifester sa rébellion, d’avoir asséné un coup de pied à l’un des deux gendarmes présents. Le suspect a été rapidement maîtrisé puis interpellé non sans mal. Les militaires ont notamment été insultés de “dictateurs” et de “tortionnaires”.
En garde à vue, il sera prochainement jugé
Le mis en cause, sans profession, a depuis été placé en garde à vue. Désormais accusé de “violences sur dépositaire de l’autorité publique sans ITT”, “outrage”, “rébellion” et “non-respect des mesures de confinement”, l’homme devra répondre de ses actes à une date ultérieure devant le tribunal judiciaire de Nantes. La gendarmerie en profite pour rappeler qu’“au même titre que les personnels de santé, que leurs homologues policiers, que les pompiers, que les employés de supermarché, les gendarmes sont depuis le début de la crise Covid-19 pleinement engagés pour assurer et garantir la sécurité de la population, en dépit du risque sanitaire permanent auquel ils sont soumis et qu’ils font par conséquent risquer à leurs proches”.