Confinement dans le Bas-Rhin : contrôlé en train de bronzer, il arrache sa carte d’identité des mains du policier
Mardi à Strasbourg, dans le Bas-Rhin, des policiers ont procédé à un contrôle de confinement auprès d'un homme qui était en train de bronzer sur un banc public. L'individu se serait alors énervé et aurait arraché sa carte d'identité des mains d'un policier.
Mardi à Strasbourg, dans le Bas-Rhin, les forces de l’ordre sont venues à la rencontre d’un individu qui, selon leurs dires, “prenait le soleil tranquillement sur un banc public”. Cette personne était manifestement en infraction avec les règles de confinement en vigueur qui ne prévoient ainsi des exceptions que pour des déplacements essentiels. Or, bronzer dans la rue n’apparaît pas comme un motif valable. Le contrôle de cet individu allait donc vraisemblablement se conclure par une verbalisation.
Contrôler en train de bronzer, il aurait bousculé et blessé un policier
LCI rapporte que l’homme n’aurait pas apprécié d’être contrôlé. Il se serait énervé et, alors qu’un policier avait demandé à voir sa carte d’identité, l’individu la lui aurait arrachée des mains avant de bousculer le fonctionnaire. Lequel se serait démis un genou en chutant au sol. Le mis en cause a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Le policier blessé a, quant été, été conduit au Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Strasbourg en vue d’y passer un examen radiologique.
#Strasbourg
Courroucé par le contrôle opéré par les policiers dans le cadre du #confinement #Covid19 alors qu'il prenait le soleil tranquillement sur un banc public, il s'énerve, arrache sa carte d'identité des mains du policier et le bouscule. pic.twitter.com/J3kEbpmE5g— Police Nationale 67 (@PoliceNat67) April 15, 2020
Plus de 700 000 verbalisations déjà dressées
Mercredi, le parquet de Strasbourg n’a pas communiqué sur les suites à attendre de cette affaire. Pour rappel, tout manquement constaté par les autorités lors d’un contrôle de confinement est verbalisé à hauteur de 135 euros. L’amende passe à 200 euros dans le cas d’une récidive observée dans un délai de quinze jours. Au-delà de quatre infractions, on parle alors de “violation habituelle de la mesure de confinement”, des faits qualifiés de délit. Des peines de prison ferme ont déjà été prononcées dans ce cadre. Mardi, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré que depuis le début du confinement le 17 mars dernier, “11,8 millions de contrôles assortis de 704 000 verbalisations ont été réalisés”.