Chienne torturée au tire-bouchon : 6 mois de prison avec sursis pour son propriétaire
Après le signalement de tortures sur une chienne ainsi violentée à l'aide d'un tire-bouchon, son propriétaire vient d'être condamné à six mois de prison avec sursis, une peine assortie de l'interdiction à vie de posséder un chien.
Les faits remontent au mois de mai dernier et s’étaient déroulés à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Les voisins d’un homme de 56 ans avaient rapporté que le quinquagénaire se servait d’un outil pour torturer sa chienne de race Jack Russell alors âgée d’un an. Un outil qui était apparemment un tire-bouchon et avec lequel le propriétaire de l’animal lui aurait lacéré le museau.
Après l’alerte donnée par le voisinage en voyant la tête de la chienne en lambeaux entre les barreaux du balcon, une intervention chirurgicale avait finalement pu sauver la victime. 17 points de suture auront été nécessaires dans ce but. Et alors que la chienne avait été d’abord recueillie par l’association Les Amis de Sam puis une nouvelle famille (où elle aura été renommée Bonnie pour marquer le lien avec son nouveau frère Clyde), le sort de son propriétaire restait quant à lui à être scellé.
Une peine plus lourde que le réquisitoire pour le propriétaire de la chienne
Nos confrères du Dauphiné Libéré rapportent le verdict de la justice sur cette affaire, dont s’était saisi le procureur de la République après un dépôt de plainte. Pour rappel, le propriétaire de la chienne risquait jusqu’à deux ans de prison ferme et 30.000 euros d’amende pour violences sur animaux.
Et si le procureur aura en fait requis une peine de deux mois de prison avec sursis, le prévenu a finalement été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis.
Une interdiction à vie de posséder un chien
L’homme ne pourra plus compter sur la compagnie canine une fois sorti de prison car il a également écopé d’une interdiction à vie de posséder un chien. Une spécification pouvant laisser craindre que le quinquagénaire ne répète ses sévices sur d’autres types d’animaux, si jamais ce semestre derrière les barreaux échouait à lui faire prendre conscience de la gravité de son geste.