Aix-en-Provence : une chienne torturée par son propriétaire avec un tire-bouchon
À Aix-en-Provence, une chienne Jack Russell d'un an a été torturée par son propriétaire à l'aide d'un tire-bouchon. Désormais recousue, elle a depuis trouvé une autre famille, et une plainte d'avoir été déposée.
Sans l’alerte donnée par le voisinage, l’animal serait possiblement dans un plus piteux état que celui dans lequel il a été retrouvé par l’association de protection animale “Les Amis de Sam”. Les faits se sont produits à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
Une chienne de race Jack Russell d’un an a ainsi été torturée par son propriétaire, pour sa part âgé de 56 ans, à l’aide d’un outil qui serait vraisemblablement un tire-bouchon. Dans des propos rapportés par France Bleu, la présidente des Amis de Sam Sylvie Roche explique que l’homme “a dû se servir d’un tire-bouchon, d’après les voisins. Et ensuite il lui a lacéré le museau […]. C’est assez paradoxal : ce monsieur était connu dans le quartier pour descendre au snack acheter des steaks hachés pour les donner à manger à ses chiens.”
Chienne torturée avec un tire-bouchon : 17 points de suture
Les voisins ont été alarmés ont voyant la tête de la chienne en lambeaux pendre entre les barreaux du balcon. La bête a malgré tout pu être sauvée par une intervention chirurgicale ayant consisté à lui recoudre le museau ainsi que la zone située sous son œil droit. 17 poins de suture ont dû être posés.
Une plainte a depuis été déposée, et le procureur de la République d’avoir été saisi de l’affaire. Le responsable des coups encourt un maximum de deux ans de prison ferme et 30.000 euros d’amende pour violences sur animaux.
L’animal a retrouvé une autre famille
L’avocate Isabelle Perrin défendant notamment les droits animaux craint toutefois un traitement bâclé du dossier :
“La loi n’est pas ou très peu appliquée. Certaines personnes pensent que les tortionnaires d’animaux n’ont pas leur place dans les prétoires. La police refuse souvent de prendre des plaintes quand il s’agit d’animaux. Et quand les plaintes sont enregistrées, elles sont classées sans suite la plupart du temps, ou alors transmises au parquet plusieurs mois après. L’aspect dilettante du traitement de ces affaires, ça peut encourager d’autres personnes à faire la même chose. Ce laxisme de la justice, ça donne aux autres une sorte de permis de frapper ou de massacrer”.
La chienne a en tout cas été retirée à son propriétaire et recueillie par l’association Les Amis de Sam. Une nouvelle famille l’a depuis adoptée, et celle a qui été renommée Bonnie comme pour signer le départ d’une nouvelle vie a désormais un frère répondant quant à lui au nom de Clyde.