Cette routine matinale banale pourrait nuire à votre taux de cholestérol

Une habitude matinale, en apparence anodine et largement répandue, pourrait avoir un impact négatif sur le taux de cholestérol. Des études récentes alertent sur les risques potentiels associés à certains gestes quotidiens au réveil.

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Un rituel matinal sous-estimé

Bien des personnes, persuadées d’adopter une routine saine, choisissent de débuter leur journée sans rien avaler. Se contenter d’un simple verre d’eau et se précipiter sous la douche avant de filer au travail semble parfois vertueux, surtout dans une société où « manger moins » rime souvent avec « meilleure santé ». Mais ce choix, pourtant empreint de discipline apparente, ne serait pas aussi anodin qu’il y paraît.

Les mécanismes biologiques discrets mais cruciaux

Ce que l’on ignore fréquemment, c’est que le fait de sauter le petit-déjeuner peut, à la longue, bouleverser en douceur les systèmes qui régulent non seulement le cholestérol, mais aussi l’appétit et le métabolisme. De plus en plus d’études s’intéressent à la façon dont cette première prise alimentaire influe sur notre rythme circadien, nos hormones et même la gestion des lipides par l’organisme. Selon une revue publiée en 2025 dans EFood, l’heure des repas agit comme un métronome biologique : décaler ou ignorer le petit-déjeuner pourrait entraîner un désalignement du rythme interne, perturbant ainsi les processus qui traitent le cholestérol LDL. À cet égard, la nutritionniste Michelle Routhenstein, interrogée par Eating Well, souligne que ces perturbations rendent la gestion du cholestérol moins efficace.

Perturbations hormonales et conséquences alimentaires

Repousser ou sauter ce premier repas engendre aussi des modifications hormonales notables. Les hormones clés de la satiété et de la faim — notamment la leptine et la ghréline — voient leurs signaux modifiés après une longue période à jeun. Le risque ? Se sentir affamé plus tard dans la journée et succomber plus facilement aux aliments riches en glucides ou en graisses saturées. Si certaines recherches nuancent ce constat — une méta-analyse publiée en 2023 dans Frontiers in Endocrinology note qu’il arrive que les personnes sautant le petit-déjeuner consomment moins de calories au total —, la tendance générale montre un appétit accentué pour les produits peu favorables à une bonne santé cardiovasculaire.

Voici quelques conséquences observées chez ceux qui négligent ce repas essentiel :

• Diminution de l’apport en fibres et céréales complètes ;
• Tendance à consommer davantage de graisses saturées ;
• Augmentation potentielle du sodium journalier.

L’impact sur la qualité nutritionnelle globale

En définitive, repousser systématiquement le premier repas conduit souvent à des choix alimentaires plus pauvres par la suite : on retrouve alors moins de fibres et de minéraux essentiels dans l’assiette. Pour les enfants comme pour les adultes, ces déséquilibres s’avèrent problématiques sur le plan cardiovasculaire, particulièrement dans des pays où les céréales complètes constituent traditionnellement le cœur du petit-déjeuner.