Cécile Duflot aurait été menacée via SMS par l’Élysée
La député écologiste Cécile Duflot affirme avoir reçu, en janvier 2015, un SMS de l'Élysée l'intimant à rentrer "dans le rang" sous peine de sévères représailles.
Après la divulgation, par l’avocat de Denis Baupin, de plusieurs SMS envoyés par les accusatrices de son client à ce dernier, c’est un autre message téléphonique qui interpelle aujourd’hui l’actualité. La députée écologiste de Paris Cécile Duflot affirme ainsi avoir été menacée via ce biais par l’Élysée.
Selon l’ex-ministre du Logement, la réception de ces SMS serait intervenue en janvier 2015, soit plus ou moins un an après son départ du gouvernement. Nos confrères de ladepeche.fr rappellent qu’en avril 2014, Cécile Duflot s’était alliée avec le Front de gauche dans le cadre des élections départementales, et ce après avoir signifié son refus de faire partie de l’équipe Valls.
“Tu rentres dans le rang ou on te tue” : l’Élysée menaçant envers Duflot ?
Et le 21 janvier 2015 précisément, la députée aurait reçu plusieurs textos menaçants envoyés par des proches de François Hollande : “Il faut qu’on te voie d’urgence” suivi de “Tu rentres dans le rang ou on te tue”. L’identité des auteurs des messages n’a toutefois pas été communiquée par Cécile Duflot.
On imagine toutefois assez peu ces SMS traduire une réelle volonté de vouloir attenter à la vie de l’ancienne ministre, mais plutôt une intention affichée de sérieusement contrarier l’avancée de sa carrière. Ajoutons au passage que ces messages auraient été réceptionnés quelques mois avant la tenue des élections départementales. L’Élysée ne semble pas avoir encore officiellement réagi à la sortie de la députée écologiste.
Plus députée aux prochaines législatives ?
Les relations entre Cécile Duflot et l’actuel gouvernement seraient d’ailleurs suffisamment tendues pour que la première ne soit plus députée de Paris au sortir des prochaines législatives, dont le 1er tour a été calé dans très exactement un an, le 11 juin 2017. Mme Duflot estime en effet que le camp socialiste fera en sorte de lui retirer sa circonscription qu’elle dirige depuis le 3 mai 2014 : “Dans treize mois, je serai au chômage”.