Cancer du côlon : 50% de risques en moins avec 2,5 tasses de café par jour ?
Selon une étude américaine, consommer 2,5 tasses de café par jour réduirait sensiblement les risques de contracter un cancer du côlon. L'auteur de l'enquête souhaite d'ailleurs approfondir les recherches pour en confirmer les premiers résultats.
Au fil du temps, le café semble de plus en plus apparaître tel un ingrédient d’utilité publique. En 2012, on apprenait ainsi que le risque de décès était réduit de 10% par la consommation de trois tasses quotidiennes, et l’année suivante, que les bienfaits du café étaient plus prononcés chez les femmes.
Plus récemment, la boisson s’était révélée une alliée dans la prévention de certains problèmes de santé comme la maladie de Parkinson et le cancer de la peau. Et une étude américaine de l’université de Californie du Sud (USC) de prêter désormais au café des effets bénéfiques contre le cancer du côlon.
Café : un risque de cancer colorectal pouvant être divisé par deux
Les résultats de cette enquête, parus dans les colonnes de la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, ont été obtenus après sollicitation de 9.422 personnes appartenant à une cohorte israélienne. Laquelle réunissait des arabes ainsi que des Juifs européens et d’Afrique du Nord. Sur ces milliers d’individus, 5.145 avaient été diagnostiqués positifs à un cancer colorectal dans les six mois précédents.
Les chercheurs ont découvert que les personnes qui buvaient entre une à deux tasses de café par jour réduisaient de 26% le risque de contracter un cancer du côlon. Une probabilité qui s’élevait même à 50% chez les consommateurs d’un minimum de 2,5 tasses de café quotidiennes.
Des confirmations restant à établir
Il s’est également avéré que si les résultats observés différaient en fonction des variétés, de la torréfaction et du mode de préparation, n’importe quel type de café délivrait des effets favorables. Ce qui n’a pas manqué d’étonner le docteur Stephen Gruber, signataire de l’étude et directeur du centre d’étude sur le cancer à l’USC :
“Nous étions quelque peu surpris de voir que la caféine ne semblait pas avoir d’influence. Cela indique que la caféine seule ne peut pas être tenue pour responsable des effets protecteurs du café.” Et d’ajouter que, “bien que ces indices suggèrent que c’est le cas, nous devons procéder à d’autres recherches avant de conseiller le café de manière préventive. Cela dit, les risques liés à la consommation étant faibles, je serais prêt à encourager les amateurs de café à se délecter de la forte probabilité que leur tasse quotidienne diminue leurs risques de cancer colorectal”.