Calogero définitivement condamné pour plagiat par la Cour de cassation
La Cour de cassation vient de définitivement condamner le chanteur Calogero dans une affaire où il était accusé d'avoir plagié une chanson du collectif Les années Boom pour son titre "Si seulement je pouvais lui manquer".
Condamné en première instance, le 16 mai 2015, dans une affaire où il était accusé d’avoir plagié Les chansons d’artistes du collectif Les années Boom dans l’écriture de son titre Si seulement je pouvais lui manquer, le chanteur Calogero avait fait appel de la décision de justice alors rendue.
Le 26 juin 2015, la cour d’appel de Paris aura malgré tout validé ce verdict, et Calogero d’avoir ensuite manifesté son intention de porter le dossier devant la Cour de cassation. Cette dernière vient, à son tour, de se prononcer sur la question, en confirmant de manière définitive la condamnation de l’artiste.
“Si seulement je pouvais lui manquer” : le plagiat de Calogero confirmé
Comme rappelé par nos confrères du Figaro, bien que Si seulement je pouvais lui manquer est sorti en 2004, ce n’est que dix ans plus tard que Laurent Feriol, ingénieur du son ayant appartenu au groupe Les années Boum, intente un procès à Calogero pour plagiat.
Dans son jugement rendu en première instance, le tribunal avait estimé que “les refrains des deux œuvres présentent d’importantes similitudes, de l’ordre de 63% de notes communes”, mais que le titre incriminé “ne reprenait que 15% de la composition totale des Chansons d’artistes”.
“Une très grande satisfaction” pour Feriol
Le choix alors pris par Calogero de faire appel de cette décision aurait découlé du désir de mener un “combat pour l’honneur”, selon son avocat Me Taharn. Pour ce dernier, il apparaissait impossible que son client ait pu connaître Les chansons d’artistes avant de composer Si seulement je pouvais lui manquer.
Au sortir de cette confirmation délivrée par la Cour de cassation, Laurent Feriol se réjouit d’une victoire acquise face à un adversaire puissant : “Pour moi, c’est évidemment une très grande satisfaction. En face de nous, on avait une forte partie. Je pense qu’ils croyaient qu’on allait lâcher prise, parce que, pour eux, l’argent n’est pas un problème.”