Bruno Le Maire: “ouvrir le débat sur les signes religieux ostensibles dans les services publics”
Au JDD, le candidat à la primaire à droite se dit "prêt à ouvrir le débat sur le port des signes religieux ostensibles dans les services publics".
A l’occasion d’une interview donnée au Journal du Dimanche (JDD), Bruno Le Maire a déclaré qu’au sujet du port des signes religieux dans les services publics, il n’y a jusqu’à présent qu’“une suite de critiques et de remarques, mais il n’y a pas de débat organisé”.
Signes religieux : “ouvrir le débat”
Selon l’ancien ministre, “Quand on voit des femmes se promener en niqab dans des communes de France, cela heurte la décence commune. Parlons-en”. Pour rappel, la France a été le premier sur le continent européen à interdire le voile intégral dans l’espace public il y a 6 ans. Et pour Bruno Le Maire, le port de la burqa ou du niqab doit passer “d’une simple contravention à un délit”.
Et quand on lui demande s’il faut bannir “le voile, hors de l’école”, il répond donc qu’il est “prêt à ouvrir ce débat sur le port des signes religieux ostensibles dans les services publics, que ce soit les hôpitaux, les préfectures ou les universités”.
“L’islam politique gangrène la France”
“C’est en ne voulant pas voir les difficultés et en ne combattant pas l’islam politique qu’on risque d’aller vers des difficultés sérieuses dans la société française”, répond-il quand on lui fait remarquer qu’Alain Juppé prévient d’un risque de guerre civile, à force de stigmatiser les musulmans de France.
Car pour le député Les Républicains de l’Eure, “l’islam politique gangrène la France depuis des années. Il faut aussi organiser différemment l’islam de France, qui est sous influence des puissances étrangères”. Ce qu’il préconise, c’est de “rassembler tous les textes qui existent – lois, règlements, jurisprudences – pour publier un code de la laïcité”. Il recommande aussi la mise en place d’un “référent laïcité” dans chaque préfecture.