Lutte contre le “séparatisme” : plus aucun ‘imams détachés’ ne seront acceptés en France dès le 1ᵉʳ janvier 2024
Promesse d'Emmanuel Macron pour lutter contre le "séparatisme", à partir du 1ᵉʳ janvier 2024 la France n'acceptera plus aucun 'imams détachés'.
Envoyés par d’autres pays, les ‘imams détachés’ ne pourront plus intervenir en France ; il y a 3 ans, le Président de la République confirmait la fin de l’accueil des quelque 300 imams envoyés par divers pays dans l’hexagone (Maroc, Algérie ou encore Turquie)…En contrepartie, la France augmentera le nombre d’imams formés en France.
Dès le 1er avril 2024, les imams détachés encore présents en France ne pourront s’y maintenir ‘sous ce statut’
L’objectif n’est pas d’empêcher des imams étrangers de prêcher en France, mais de s’assurer qu’aucun d’eux n’est payé par un État étranger dont il serait fonctionnaire ou agent public.
Les imams officiant sur le territoire devront au moins partiellement être formés en France
Dès le 1er avril 2024, un cadre spécifique sera mis en place pour permettre aux associations gestionnaires de lieux de culte de recruter elles-mêmes des imams, qu’elles salarieront ensuite directement. L’État veut qu’une ‘part croissante’ des imams officiant en France soient ‘au moins partiellement formés en France’. L’État français sera attentif à ce qu’une offre ‘respectueuse des lois et principes de la République’ s’étoffe le plus vite possible.
Un “séparatisme qui se développe sur les réseaux sociaux (l’imam de Bordeaux)
Tareq Oubrou (imam de Bordeaux) remarque surtout un “séparatisme qui se développe sur les réseaux sociaux” et appelle à “un programme pédagogique de la formation des imams qui prend en considération la réalité laïque française”. Sur franceinfo, Tareq Oubrou met en garde : “Aujourd’hui ,le séparatisme, l’intégrisme, l’extrémisme se développe plus sur les réseaux sociaux que dans les mosquées“.