Bernard Tapie de retour en politique si son plan contre le chômage des jeunes ne reçoit pas d’écho

Suite à la présentation de son plan contre le chômage des jeunes, l'ancien ministre et homme d’affaires Bernard Tapie prévient qu'il fera son retour en politique s'il n'est pas écouté.

« Candidat à rien » -comme il le dit- et se refusant de soutenir publiquement un candidat pour la Présidentielle de 2017, Bernard Tapie a présenté un plan à la presse afin de lutter contre le chômage des jeunes.
Dans son projet d’une quarantaine de pages, l’ex-patron de l’OM et ancien ministre de la Ville sous François Mitterrand préconise de créer une « brigade de 2.000 agents supplémentaires spécialisés dans le travail au noir et le travail clandestin », un des maux majeurs de notre société selon l’ancien dirigeant d’entreprises. Des postes offerts à de « jeunes juristes sortant de la faculté » ; ou encore d’allouer 20% des fonds de la formation professionnelle (environ 31,4 milliards d’euros en 2013) aux jeunes chômeurs.

« J’ai reçu l’accord de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur pour expérimenter ces « cellules » »

Bernard Tapie propose également un nouveau système d’orientation des jeunes via des « cellules d’évaluation des talents » composées de chefs d’entreprises, d’artistes, de militaires, fonctionnaires, d’enseignants ou encore de mères de famille qui auraient comme fonction d’évaluer les compétences de chaque jeune pendant une semaine. Selon lui, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a donné son accord afin de réaliser un test (AFP).

Sur la formation professionnelle et l’apprentissage, Bernard Tapie propose de revoir de fond en comble le dispositif. Il veut des sanctions pour les centres de formation inefficients dont les agréments doivent être retirés si un minimum de chômeurs formés ne retrouve pas un emploi « Des sociétés font de la formation comme moi je célèbre la messe« , lance avec sa verve habituelle Bernard Tapie.

Lors de l’émission Le Talk sur Figaro TV, Bernard Tapie a répondu à une question sur l’Olympique de Marseille, club de football qu’il a présidé de 1986 à 1994. « Qu’est-ce que vous pensez actuellement du club ? »…
Bernard Tapie : « Ça ne peut pas être pire. Ce qui vient de se passer là, c’est une bonne chose.O n ne peut pas être dans un club avec des ambitions et une direction générale qui est devenue inerte parce qu’elle veut vendre. Qu’elle veuille vendre, c’est son droit, parfait. Mais ça fout le bazar comme ça l’a été… Alors maintenant il y a une équipe qui va se constituer. Moi j’ai pleins d’espoirs si tout ce qu’on me dit est vrai« .

Notez que cette semaine Rudi Garcia a été nommé entraîneur de l’Olympique de Marseille en remplacement de Franck Passi.

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