Le chiffre de 45 000 emplois menacés s’accorde avec les prévisions de Montebourg
Selon la CGT, les plans sociaux annoncés pour la fin juin risquent d’engendrer la suppression de milliers de postes. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif a estimé que ces chiffres étaient similaires à ceux de Bercy.
Depuis un an, le taux du chômage augmente en France, le gouvernement voudrait sauver le plus d’emplois possible. Pour cela, les entreprises sont invitées à faire appel à un soutien public. Arnaud Montebourg a déclaré dans la presse, « notre rôle est de tout faire pour sauver les emplois qui peuvent l’être ».
Il souhaite anticiper une éventuelle catastrophe en pressant les chefs d’entreprises à réagir « avant l’apparition de difficultés ». Le gouvernement a donc mis en place une cellule composée de quatre personnes (Stéphane Israël, Fanny Letier, Boris Vallaud, Christian Bejach) jugées compétentes pour parer à l’urgence. Le but étant de répondre efficacement à toutes les demandes d’aides en provenance des sociétés.
Le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle) a en charge les structures employant plus de 400 salariés. Les entreprises qui disposent d’un effectif plus petit dépendront des partenaires sociaux, des collectivités et des régions. Arnaud Montebourg appelle à la solidarité, car l’industrie rentre dans une période difficile, « 14% de la richesse nationale est d’origine industrielle contre 25% il y a dix ans ».
Le ministre souhaite reconquérir les industries françaises
Pour Arnaud Montebourg, il est nécessaire de s’attarder sur la « question de la compétitivité », elle se révèle vitale pour tenter d’augmenter la croissance. Par contre, elle ne doit pas avoir un impact néfaste sur les consommateurs ou les salariés, il souhaite que les différentes entreprises françaises acceptent les « mesures de limitation des abus ». Face à cette situation, le gouvernement prépare actuellement un projet de loi.