Belgique : il est dépouillé de 2200 euros dans une arnaque au test PCR
L'homme de 39 ans c'est fait hameçonné par un SMS qui lui promettait d'obtenir le résultat de son test PCR.
Lui qui est pourtant très prudent lorsqu’il s’agit d’utiliser les outils informatiques, il se demande comment il a pu se faire avoir de la sorte. Un Belge de 39 ans, habitant la commune de Colfontaine, a eu la désagréable surprise de se faire voler 2200 euros via un simple SMS. Ce dernier pensait récupérer plus rapidement les résultats de son test PCR lorsque le piège s’est refermé sur lui.
Un SMS en apparence officiel
Selon RTL Info, la mésaventure de ce trentenaire a commencé le 21 octobre dernier alors qu’il venait d’effectuer un test PCR chez son médecin. Inquiet de ne pas recevoir ses résultats, il appelle le praticien qui le rassure en lui disant que ces derniers allaient arriver dans la journée, car les services étaient surchargés.
Quelques instants plus tard, il reçoit un SMS provenant en apparence de la plateforme Istme, l’organisme officiel qui gère les méthodes d’authentification sécurisées de plusieurs organismes (banques, institutions officielles) et également pour l’application CovidSafe. Un message qui lui demande de cliquer sur un lien pour obtenir les résultats de son test PCR. L’homme ne se méfie pas et clique, il est alors redirigé vers une plateforme qui lui demande d’enregistrer ses coordonnées bancaires et un digipass. Une opération qu’il réitère trois fois, car le site semble être victime d’un bug et le ramène à la page d’accueil à chaque tentative.
400 euros extorqués
Après quelques minutes, il reçoit un nouveau SMS du laboratoire d’analyse lui indiquant que son test PCR est négatif. Le soulagement ne sera que de courte durée, car plus tard, un nouveau SMS venant cette fois de sa banque l’informe que sa carte bancaire et ses comptes sont bloqués.
Un prélèvement de 400 euros a en effet été effectué sur son compte à son insu. Le système antifraude de la banque a également bloqué une autre transaction de 1800 euros.
Aujourd’hui, la victime se demande comment les pirates savaient qu’il venait de faire un test PCR pour l’hameçonner de la sorte. Selon les autorités belges, il s’agirait d’un simple hasard. Les malfaiteurs enverraient chaque jour des milliers de SMS et parviendraient ainsi parfois à viser juste.