Autotests dans les lycées : près de la moitié comportent une notice erronée
Suite à une erreur de traduction constatée dans la notice de près de la moitié des autotests envoyés aux lycées, un courriel rectificatif a été envoyé par le ministère de l'Éducation nationale.
Pour permettre à une frange toujours plus grande de la population française de connaître son rapport direct au coronavirus, des autotests ont été envoyés aux lycées. Depuis trois jours, ces établissements en sont ainsi pourvus, comme l’indique Europe 1. Seulement, une erreur de traduction s’est glissée dans près de la moitié des notices. Autrement dit, ce n’est pas le produit en lui-même qui est mis en cause, mais bien son manuel d’utilisation.
Covid-19 et autotests dans les lycées : une notice ne faisant que dans le positif
Concrètement, en consultant la notice du test de dépistage Panbio, on lit qu’après prélèvement, une barre traduit un résultat positif et deux barres un résultat… lui aussi positif. Philippe Vincent, à la tête du SNPDEN (Syndicat des personnels de direction de l’Éducation nationale), témoigne d’une réaction amusée des enseignants : “Pour tout vous dire, ça a beaucoup fait rigoler. On se doutait bien qu’il y avait un résultat positif et un résultat négatif. Le plus gag dans l’affaire, c’est malheureusement que l’erreur portait sur le résultat”. Presque 43% des autotests commandés comportent cette erreur. “On se disait quand même qu’au vu du nombre d’autotests commandés et du montant qui avoisine les 250 millions d’euros, on aurait pu sans doute prendre quelques précautions pour des produits qu’on allait adresser à des centaines de milliers de personnes”, regrette M. Vincent.
Une absence de version française pour un autre type
Le ministère de l’Éducation nationale a réagi en émettant un courriel rectificatif à l’attention des professeurs et directeurs d’établissement, en leur fournissant également un manuel corrigé. Un autre problème se pose désormais et il concerne l’un des trois trois types d’autotests commandés pour les élèves. Sur les huit langues dans lesquelles la notice est consultable, aucune n’est en effet en français.