Audrey Pulvar : “Pour faire de la ‘bonne télé’, il faut absolument être odieux ou désagréable”
Invitée ce matin dans "Bonjour la France" animée par Daphné Bürki sur Europe 1, la journaliste Audrey Pulvar a fait le point sur son brusque changement de carrière.
En juin dernier, Audrey Pulvar remplaçait Nicolas Hulot à la tête de sa fondation comme présidente de la “Fondation pour la nature et l’homme”(anciennement “fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme”).
Au micro d’Europe 1, Audrey Pulvar précise : “À présent, je prends publiquement des positions politiques. Après l’entrée au gouvernement de Nicolas Hulot, on s’est reparlé et il m’a dit de candidater“, explique l’ancienne chroniqueuse de Ruquier dans “On n’est pas couché”.
Mon arrivée a été bien accueillie par les ONG
"Nous portons des propositions contre le réchauffement climatique et de son impact sur les gens" @AudreyPulvar @FondationNH #BonjourLaFrance pic.twitter.com/LLGHKXWUtZ
— Bonjour la France (@BonjourLaFrance) September 19, 2017
La tendance actuelle est soit à l’angélisme, soit à l’agressivité
Celle qui a dit “adieu au journalisme” à la télévision se dit heureuse de ce nouveau challenge : “Mon arrivée a été bien accueillie par les ONG. Je ne regrette pas la télé. Aujourd’hui, pour faire de la ‘bonne télé’, il faut absolument être odieux ou désagréable. La tendance est soit à l’angélisme, soit à l’agressivité : je pense que la vie est un peu plus contrastée que cela. Je suis partie de CNEWS car j’ai considéré que je ne pouvais plus prétendre à être journaliste, en prenant publiquement des positions politiques“, confie-t-elle.
"Pour faire de la bonne télé, il faut être odieux ou désagréable… Je ne me suis jamais sentie comme ça" @AudreyPulvar #BonjourLaFrance pic.twitter.com/ptnhzW3lkN
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