Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme : “un engagement citoyen”
Récemment nommée à la tête de la Fondation pour la Nature et l'Homme, ainsi rebaptisée en raison de l'intégration de Nicolas Hulot au gouvernement, Audrey Pulvar s'est récemment exprimée sur les chantiers qu'elle aura à mener tout en assurant de son engagement bénévole.
On pouvait imaginer qu’après le départ de Nicolas Hulot pour le gouvernement d’Édouard Philippe, la tête de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) reviendrait à sa directrice générale Cécile Ostria, qui officie ainsi au sein de cette fondation depuis maintenant nombre d’années.
Il n’en a finalement rien été puisque c’est la journaliste Audrey Pulvar qui a été nommée à la fonction de présidente de ce qu’on désignait jusqu’à il y a peu la Fondation Nicolas-Hulot pour la Nature et l’Homme. Auprès de France-Antilles, elle a d’ailleurs signifié que cette nomination peut être imputée à une profonde et durable implication de sa part sur la question écologique :
“Elle surprend certaines personnes mais pas toutes; car, il y a des gens qui savent que depuis très longtemps, je suis quelqu’un d’engagé dans des causes qui rejoignent tout à fait celles défendues par la Fondation pour la Nature et l’Homme… Ce n’est pas un hasard, ce n’est pas une lubie si je suis ici.”
Fondation pour la Nature et l’Homme : Pulvar mobilisée sur le CETA
Audrey Pulvar déclare au passage ne pas vouloir s’ériger en experte sur les nombreux sujets de l’environnement, préférant possiblement être qualifiée de “profane éclairée”. Sa feuille de route traduit toutefois des objets clairs sur le court et moyen terme : “le CETA (Compréhensive Economic and Trade Agreement) dont nous demandons la suspension de l’entrée en vigueur partielle au 1er juillet. Nous réclamons également de connaître la composition de la commission qu’Emmanuel Macron a prévu de mettre en place pour étudier les effets et les implications du CETA. […] Nous sommes également mobilisés contre le Jepta, l’accord entre l’Union européenne et le Japon qui pourrait être signé le 6 juillet sans l’assentiment des parlements des pays membres de l’UE. Nous réclamons une nouvelle fois que ces traités puissent être soumis à la discussion et à la transparence.”
Un “engagement citoyen” et bénévole
Enfin, la journaliste a confirmé que son action se veut totalement bénévole : “J’ai vu circuler, depuis ma nomination, quelques questions sur le gros salaire que je prendrai à la Fondation. Eh bien, ce gros salaire est équivalent à zéro euro, zéro centime. C’est un engagement citoyen qui vient s’ajouter à 25 années d’engagement personnel et qui me permet aujourd’hui de pouvoir m’adresser au plus grand nombre, de mettre au service de la FNH et de ses sujets et de ses causes, mon énergie, mon implication et ma conviction.”