Au Brésil, Bolsonaro campe sur ses positions et rejette le confinement
"Nous devons maintenir les emplois et préserver l’approvisionnement des familles", insiste le président qui dénonce les décisions prises face au coronavirus par différents États et viles.
Mardi, Jair Bolsonaro a dénoncé les mesures de confinement prises par certains Etats et municipalités du pays, évoquant une politique de “terre brûlée” qui ruinerait à terme l’économie à cause de “l’interdiction des transports, la fermeture des commerces et le confinement massif”. Au 24 mars, le Brésil comptait 2 201 cas de Covid-19 et 46 décès. “Le virus est arrivé au Brésil, nous le combattons et ce sera bientôt fini. Notre vie doit continuer. Les emplois doivent être maintenus. Les familles doivent continuer à vivre. Oui, nous devons en revenir à la normalité”, martèle-t-il encore.
Bolsonaro fustige “l’hystérie” des médias
Et le président d’extrême-droite de se demander : “Le groupe à risques, c’est celui des personnes de plus de 60 ans. Alors pourquoi fermer les écoles ?”. Selon lui, les médias propagent “l’hystérie”, affirmant encore que la population jeune du pays, ainsi que son climat chaud, suffisent à garantir une sécurité sanitaire. L’Etat de Sao Paulo, le plus riche du Brésil, a récemment décidé la fermeture des entreprises et services publics, et ordonné le confinement général. Enfin, toujours selon le président, le Covid-19 aurait sur lui l’effet d’un “petit coup de froid”.