Attentats du 13 novembre : Hollande reçoit les familles des victimes
C'est en ce lundi que le président de la République François Hollande va finalement recevoir les familles des victimes des attentats du 13 novembre 2015. Il y a encore quelques jours, l'Élysée expliquait le refus initial par un emploi du temps particulièrement chargé.
Plus de quatre mois après les attentats du 13 novembre qui auront fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, le président de la République François Hollande va finalement recevoir en ce lundi les familles des victimes. Le président de “Vérité et Fraternité”, l’une des associations de ces victimes, avait précédemment exprimé son souhait de rencontrer l’exécutif.
Une entrevue que Georges Salines désirait voir se produire dans les plus brefs délais et sans intermédiaire, avec une discussion attendue pour convenir, avec le chef de l’État, d’actions à effectuer pour ne pas que la France vive un nouveau 13 novembre.
Victimes du 13 novembre : une rencontre avec Hollande d’abord refusée
Jeudi dernier, soit la veille de l’arrestation de l’un des hommes impliqués dans l’attaque, l’Élysée avait toutefois décliné cette invitation au motif d’un emploi du temps particulièrement chargé pour le président de la République. Et “Vérité et Fraternité” d’avoir alors été redirigée vers la secrétaire d’État Juliette Méadel.
Le lendemain, M. Salines avait déclaré au micro de RTL que “cette réponse ne nous satisfait pas du tout”. Auprès du Figaro, il aura ajouté travailler “déjà de manière extrêmement suivie avec Juliette Méadel, qui s’occupe de l’aide aux victimes. Mais nous voulions une conversation plus politique, nous voulions demander au chef de l’État de nous parler directement de terrorisme, pas d’aide aux victimes”.
La promesse d’un rendez-vous aidée par les médias ?
Mais, comme le rapporte LINFO.re, le président de l’association a ensuite reçu, le jour de l’arrestation de Salah A., un appel du cabinet du président de la République lui promettant un rendez-vous avec le chef de l’État. Et si Georges Salines s’est réjoui de ce coup de fil, il a semblé déplorer dans le même temps que les médias aient joué un rôle dans ce revirement du gouvernement : “Ça aurait été mieux d’accepter tout de suite”.