Ardèche : sans masque au marché d’Aubenas, une femme mord un policier lors de son interpellation
Samedi au marché d'Aubenas, en Ardèche, une femme qui ne portait pas de masque réglementaire a été interpellée après avoir invectivé les forces de l'ordre qui tentaient de la contrôler.
La tension était hautement palpable samedi matin au marché d’Aubenas (Ardèche). Les forces de l’ordre y étaient présentes pour faire respecter un arrêté municipal rendant désormais obligatoire le port d’un masque de protection sur le marché. Une décision qui, soit par ignorance, soit de manière délibérée, n’a pas totalement été suivie samedi matin sur ce marché. Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, et par nos confrères de France Bleu Drôme Ardèche, montre une femme sans masque s’adresser à un policier.
Masque obligatoire au marché d’Aubenas : elle provoque un policier
Cette femme a invectivé le fonctionnaire tentant de la contrôler, suggérant à celui-ci de l'”embarquer” comme cela venait apparemment d’être fait pour un autre contrevenant. Le policier a alors voulu interpeller la femme, qui ne s’est pas laissée faire sous le regard de passants dont la plupart semblaient acquis à la cause de la contrevenante. Sur les images, on en voit ainsi plusieurs tenter d’extraire la femme des mains des policiers, sous les appels de celle-ci. L’un des fonctionnaires pourrait d’ailleurs s’être fait arracher le masque qu’il portait pendant l’altercation.
Une convocation devant la justice en novembre prochain
Le parquet a fait savoir que la femme aurait mordu l’un des policiers alors que ceux-ci tentaient de l’interpeller. L’agent a porté plainte et s’est vu prescrire deux jours d’ITT. La contrevenante a quant à elle fui du véhicule de police dans lequel elle avait été conduite, avant d’être finalement rattrapée et placée en garde à vue au poste de police. C’est sa mère qui a donné son nom aux policiers, la suspecte ayant ainsi refusé de décliné son identité. Elle a depuis reconnu les faits qui lui sont reprochés, et devra se présenter en novembre prochain au tribunal pour y répondre d'”outrage”, de “rébellion” et de “violence sur personne dépositaire de l’autorité publique”.