Alstom enchaîne les succès et remporte deux nouveaux contrats majeurs après New York

Alstom poursuit sa dynamique commerciale à l’international en remportant récemment deux importants contrats ferroviaires, s’ajoutant au succès enregistré à New York. L’entreprise française consolide ainsi sa position de leader mondial dans la fabrication de trains.

Une dynamique retrouvée pour Alstom

Après une période estivale marquée par quelques déconvenues en Belgique, le constructeur ferroviaire français Alstom rebondit de façon spectaculaire sur la scène internationale. La semaine aura été porteuse pour l’entreprise, qui enchaîne les annonces positives et semble renouer avec une croissance solide.

Des contrats majeurs en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis

Parmi les faits saillants, la signature d’un premier accord retient particulièrement l’attention : le Conseil régional du Grand Wellington, en Nouvelle-Zélande, a attribué à Alstom un marché de près de 538 millions d’euros. Ce projet prévoit la fourniture de 18 « trains périurbains électriques à batterie », destinés à remplacer les rames diesel en fin de vie d’ici à 2028-2029. Fait notable, cette nouvelle flotte sortira des ateliers indiens du site de Savli et bénéficiera d’un centre de maintenance dédié pendant trente-cinq ans – une stratégie industrielle qui s’inscrit dans la durée.

À peine le temps d’intégrer cette annonce qu’une seconde victoire venait s’ajouter : mardi, le groupe révélait avoir décroché un nouveau contrat géant d’un milliard d’euros. Cette fois, c’est la société américaine NJ Transit, dans le New Jersey, qui a décidé d’étendre sa flotte : 200 voitures Multilevel III supplémentaires ainsi que 12 locomotives ALP 45 bimodes seront commandées à l’industriel français. Cela porte à 374 le nombre total de véhicules Multilevel III acquis par ce réseau.

Bourse, croissance et perspectives encourageantes

L’enchaînement de ces succès n’a pas laissé les marchés indifférents. Mardi, l’action Alstom bondissait de 5,68 % à la clôture à Paris, atteignant les 20,84 euros. Cette embellie boursière s’explique par la dynamique actuelle : au premier trimestre de son exercice décalé 2025-2026, l’entreprise affichait déjà un chiffre d’affaires en hausse de 2,8 % (soit 4,5 milliards d’euros) tandis que ses commandes progressaient vivement (+11,8 %, soit plus de 4 milliards).

L’avenir sous le signe du ferroviaire vert et internationalisé

Difficile, dès lors, pour les analystes comme pour les dirigeants du groupe cachant mal leur satisfaction, de ne pas voir dans ces contrats des signaux positifs pour l’avenir. La stratégie orientée vers des solutions sans émissions directes et une présence accrue sur des marchés clés comme l’Amérique du Nord et l’Océanie semble porter ses fruits. Parmi les tendances remarquées :

• Diversification géographique
• Mise sur la technologie verte ferroviaire
• Pérennisation par des services longs termes (maintenance)

Il restera cependant à observer si cette dynamique se confirme dans un secteur hautement concurrentiel où chaque succès est toujours fragile. Mais pour l’heure, chez Alstom, le train des bonnes nouvelles n’est pas près de s’arrêter.