Alpes-Maritimes : un homme de 36 ans en état de mort cérébrale après une rixe dans une soirée reggae
Le week-end dernier, un homme de 36 ans a été hospitalisé à Nice en état de mort cérébrale suite à une rixe dans une soirée reggae. Les organisateurs, "choqués" et "traumatisés", ne s'expliquent pas comment un tel drame a pu se produire.
Les faits se sont produits le week-end dernier sur le pré aménagé de La Papeterie, à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes). Un homme de 36 ans, avec quelque trois cents autres personnes, participait à une soirée reggae. Dans des circonstances restant à définir, cet habitant de Tourrettes-sur-Loup a reçu un coup de poing en plein visage.
Le trentenaire a été admis à l’hôpital Pasteur 2, à Nice, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 juillet. Aux dernières nouvelles, rapportées par nos confrères de Nice-Matin, l’homme se trouve en état de mort cérébrale.
Un homme « pacifique » et « paisible » en état de mort cérébrale à Nice
Dimanche, la procureure de Grasse Fabienne Atzori a parlé d’une victime connue pour son caractère pacifique et paisible et qui, à en croire ses proches, n’avait absolument pas le profil à être impliqué d’elle-même dans une rixe.
L’association pourrait connaître ses derniers jours
Mathieu est le président d’Uplift Events, une association mise sur pied il y a un an et comptant une douzaine de membres actifs. Cette soirée reggae était la quatrième qu’organisait Uplift Events. « C’est horrible. Je ne trouve pas les mots pour dire ce que je ressens », a déclaré dimanche Mathieu.
En ajoutant être dans le flou le plus total concernant la manière dont cette rixe a pu avoir lieu : « Pas plus le vigile à l’entrée que les bénévoles à l’intérieur n’ont remarqué quoi que ce soit. Nous avions aussi avec nous deux pompiers dans le cadre d’un dispositif de prévention, qui ont d’ailleurs porté les premiers secours. Ainsi qu’un policier municipal et un auxiliaire de sécurité. Personne n’a rien vu venir, nous sommes choqués. Traumatisés, profondément désolés. »
Il n’est d’ailleurs pas impossible que suite à ce drame, l’association vive là ses derniers jours : « Nous nous réunirons pour en discuter. » Une enquête a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Grasse, lesquels ont procédés à plusieurs interpellations.