Algerie : sortie publique du président Bouteflika, la première depuis un an
Mardi, le président algérien Abdelaziz Bouteflika est allé se recueillir sur la tombe des martyrs de la guerre d'Algérie. Il n'était plus réapparu publiquement depuis un an, lors du 53e anniversaire de l'indépendance du pays.
C’est en fauteuil roulant que le président Abdelaziz Bouteflika a effectué sa nouvelle sortie publique, la première depuis un an. Mardi, lors des commémorations du 54e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, il est ainsi allé se recueillir sur la tombe des martyrs de cette guerre, et de déposer une gerbe de fleurs au carré des martyrs du cimetière d’El-Alia (Alger).
Le chef de l’État, âgé de 79 ans, a ensuite écouté une prière et eu les honneurs de la garde républicaine. Dans des propos repris par nos confrères du Point, l’imam présent a souhaité “longue vie” au président Bouteflika, lequel a embrassé le drapeau du pays puis salué les présidents des deux chambres du Parlement ainsi que le président de l’Organisation nationale des moudjahidine.
Bouteflika : première sortie publique depuis le 5 juillet 2015
Il a donc été question ici de la première sortie publique de l’exécutif depuis exactement un an, où Adbelaziz Bouteflika s’était ainsi rendu au cimetière d’El-Alia pour le 53e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Depuis le début de son quatrième mandat démarré en avril 2014, c’est la quatrième fois qu’il effectue pareil déplacement.
“Notre jeunesse doit cultiver le souvenir du martyre”
Dans un message rédigé à l’attention de son peuple et diffusé lundi par l’agence APS, le président algérien a notamment appelé à ce que les nouvelles générations n’oublient pas l’histoire de ceux qui les ont précédé : “Notre jeunesse doit cultiver le souvenir du martyre enduré par notre peuple 132 années durant, un martyre fait de massacres, de tentatives d’extermination de nos ancêtres, de spoliations de leurs terres, et d’une tentative d’éradiquer notre culture et notre identité […]”.
Et d’avoir ajouté que “les générations montantes doivent connaître également l’embrigadement forcé de nos compatriotes dans les troupes du colonisateur, au fil des guerres que celui-ci a livrées ou qu’il a subies, les dizaines de milliers d’Algériens tombés en Europe notamment pour la défaite du nazisme […]“.