Afin d’éviter un nouveau confinement, le Medef demande aux entreprises d’appliquer le plus possible le télétravail
Le président délégué du Medef, Patrick Martin, était au micro de Julian Bugier dans l'émission 'Europe Soir', il est revenu sur les conditions de travail liées au Covid-19.
Si 60% des entreprises sont en télétravail à 100% (selon un sondage auprès des adhérents du Medef Paris), il y a actuellement une certaine érosion du télétravail après dix mois de pandémie. Charles Znaty, président du Medef Paris, précise que pour 40% des sociétés, le télétravail est compliqué à mettre en place et le côté ‘humain’, la convivialité manquent aux salariés. Dans ‘Europe Soir‘, Patrick Martin appelle donc les employeurs à « jouer le jeu du télétravail » afin d’éviter un reconfinement : « Il y a une forme de convergence entre les salariés et un certain nombre d’employeurs, qui vivent très mal le télétravail. Du côté des employeurs, parce qu’ils considèrent à tord ou à raison que ça pénalise leur exploitation, et du côté des salariés parce qu’ils ne supportent plus d’être enfermés et isolés chez eux« , reconnait Patrick Martin.
Chacun doit prendre ses responsabilités
Patrick Martin demande aux entreprises de ‘jouer le jeu’ : « Chacun doit prendre ses responsabilités et surtout prendre sur soi pendant quelques semaines. On est conscient que la solution qui a été adoptée de ce confinement light, même si elle est pénalisante pour 25.000 commerces, est un moindre mal. Donc nous, notre message auprès de nos 173.000 adhérents et 10 millions de salariés, c’est ‘Faites contre mauvaise fortune bon coeur, jouez le jeu, et incitez vos salariés à jouer le jeu aussi‘ », insiste le responsable du Medef qui précise que dans 16% des cas, ce sont les salariés qui réclament aux employeurs de passer en télétravail, et n’obtiennent pas satisfaction : « Ça se décide d’un commun accord et il faut que ce soit une prise de conscience de part et d’autre. J’insiste là-dessus, ce que nous vivons actuellement n’est certainement pas le pire sur le plan économique, social et médical, par rapport à un confinement comme au printemps dernier« .
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Le confinement doit être l’arme de dernier recours. Au regard de ses impacts sanitaires (psychiatriques notamment) et économiques, graduer et proportionner les mesures nous semble une bonne approche. @medef pic.twitter.com/XviktRQFb7— Fabrice Le Saché (@f_lesache) February 2, 2021