Afflux de migrants à la frontière de Menton : 150 policiers et gendarmes supplémentaires arriveront dès la semaine prochaine

Poste de frontière avec l'Italie. Crédits : Pixabay
Devant une pression migratoire accrue à la frontière italienne, Élisabeth Borne a annoncé l'arrivée de 150 policiers et gendarmes dans les Alpes-Maritimes.
Face à l’important flux migratoires en provenance d’Italie et devant les messages d’alerte des services du département des Alpes-Maritimes (Provence-Alpes-Côte d’Azur), la Première ministre Élisabeth Borne a précisé ce mercredi que 150 policiers et gendarmes supplémentaires arriveront dès la semaine prochaine.
Lutter contre l’immigration illégale dans les Alpes-Maritimes
Élisabeth Borne, Première ministre : “Face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne, nous mobiliserons dès la semaine prochaine 150 policiers et gendarmes supplémentaires dans les Alpes-Maritimes“.
Une “border force” dès cet été également
Dès cet été, une “border force” sera également déployée (leur mission est de mieux lutter contre l’immigration illégale), comme l’a indiqué Élisabeth Borne : “Nous lancerons l’expérimentation d’une “force aux frontières”, ou “border force, à la frontière italienne. Elle associera plus étroitement forces de sécurité intérieure, douaniers et militaires. Sa mise en place devra être effective dans les six mois“, a-t-elle annoncée.
On ne peut pas bouder l’arrivée d’effectifs, c’est une annonce que nous saluons
Frémont, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police dans les Alpes-Maritimes, Laurent Martin de Frémont partage positivement ces différentes annonces : “On ne peut pas bouder l’arrivée d’effectifs, c’est une annonce que nous saluons. Cependant, on manque de précision, policiers mobiles, pérennes ? On pense que c’est des forces mobiles alors que l’on souhaite des forces pérennes à Menton, qui resteraient sur place. Nous avons actuellement deux compagnies de CRS à Menton : des LIC, pour “lutte contre l’immigration clandestine”, le problème, c’est qu’on les voit rarement sur le terrain car en mission parfois dans d’autres départements“.
L’accueil des mineurs étrangers non accompagnés, c’est un coût considérable pour la collectivité : 15 millions d’€ (Eric Ciotti)
Ce matin sur Europe 1, Eric Ciotti, Député, conseiller départemental des Alpes Maritimes précisait : “Je vis au quotidien cette vague migratoire dans Alpes-Maritimes. Il n’y a plus de contrôle à la frontière franco italienne. L’accueil des mineurs étrangers non accompagnés, c’est un coût considérable pour la collectivité : 15 millions d’€. Pourquoi acceptons-nous ces mineurs ?“, demandait-il.
- Lutter contre l’immigration illégale dans les Alpes-Maritimes
- Une “border force” dès cet été également
- On ne peut pas bouder l’arrivée d’effectifs, c’est une annonce que nous saluons
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