Affaire Buitoni : l’usine de Caudry définitivement fermée
En ce jeudi, le groupe Nestlé a annoncé la fermeture définitive de l'usine de Caudry où étaient produites des pizzas Buitoni. Aucun licenciement ne devrait toutefois être opéré jusqu'à la fin de l'année.
C’est encore un jeudi noir que vivent les 140 employés de l’usine de Caudry, dont le Nord, où étaient produites des pizzas de la marque Buitoni. Le 4 mars dernier, Nestlé France avait ainsi annoncé aux salariés que les activités de l’usine étaient suspendues jusqu’à nouvel ordre. À la mi-décembre 2022, la fabrique avait redémarré après neuf mois d’arrêt, à l’exception de la ligne de production à laquelle on attribue une contaminations de pizzas à la bactérie E.coli. Deux enfants en étaient morts et une dizaine d’autres intoxiqués.
Fermeture définitive de l’usine de Caudry : pas de licenciement en 2023
C’est durant une réunion avec les syndicats qu’en ce 30 mars, le groupe Nestlé a annoncé la fermeture définitive de l’usine de Caudry. Toutefois, a-t-il été signifié dans un communiqué partiellement rapporté par Le HuffPost, « aucun licenciement ne sera notifié avant le 31 décembre 2023 ». Autrement dit et comme cela avait déjà été évoqué, les salariés continueront de percevoir leur salaire.
Un repreneur à trouver avant le 1er janvier 2024
Nestlé, est-il ajouté, « s’engage en parallèle à lancer un processus de recherche de solution de reprise solide et pérenne pour l’usine », et à proposer aux employés « une opportunité de reclassement interne ». « Le processus de recherche de reprise d’activité » sera « la priorité des prochains mois, ainsi que le dialogue social sur le projet de cessation d’activité », souligne le groupe.
Des « regrets » pour le ministre délégué à l’industrie
Le ministre délégué à l’industrie Roland Lescure a réagi en disant regretter « que Nestlé n’ait pas trouvé de solution », et de poursuivre en assurant que ce n’est pas « la fin de l’histoire ». « Nestlé s’est engagé à trouver un repreneur, je considère qu’il y a une obligation de résultat », a ainsi expliqué le ministre.