Adopter ces habitudes alimentaires pourrait allonger votre vie de près de 4 ans

Image d'illustration. Bol de salade vibranteADN
Des chercheurs révèlent que modifier certaines habitudes alimentaires pourrait permettre d’augmenter notablement la durée de vie. L’étude met en lumière des gains pouvant atteindre plusieurs années, en fonction des choix et ajustements nutritionnels adoptés au quotidien.
Tl;dr
- Changer son alimentation améliore l’espérance de vie.
- Favoriser céréales complètes, légumineuses, fruits à coque.
- Limiter charcuterie et viande rouge pour rester en bonne santé.
Une étude norvégienne précise l’impact de l’alimentation sur la longévité
Parmi les multiples recommandations des spécialistes en nutrition, il en est une qui ne varie jamais : la nécessité d’une alimentation diversifiée et riche en nutriments.
Mais un travail récent mené par les chercheurs de l’université de Bergen, publié dans la revue médicale PLOS Medicine, vient apporter un éclairage concret sur les habitudes à privilégier — ou à éviter — pour espérer vivre plus longtemps en meilleure santé.
L’application santé qui simule votre espérance de vie
Les scientifiques norvégiens ne se sont pas contentés d’enfoncer des portes ouvertes : ils ont conçu une application gratuite permettant d’estimer les bénéfices concrets de chaque changement alimentaire.
Ce simulateur tient compte de critères comme l’âge ou le sexe, puis propose un régime « optimal » susceptible d’offrir jusqu’à quatre années supplémentaires d’espérance de vie. Un outil qui rend visible, presque palpable, l’influence directe de nos choix alimentaires quotidiens.
Céréales complètes et légumineuses : le duo gagnant
Si l’on s’attarde sur les recommandations issues de cette recherche, quelques points clés émergent. L’intégration régulière de céréales complètes — comme le pain complet, le riz brun ou encore l’avoine — s’avère déterminante. Consommer environ 225 g/jour permet non seulement un apport élevé en fibres et protéines, mais réduit aussi significativement les risques de maladies cardiovasculaires et même certains cancers. Les adeptes du pain blanc devront se contenter d’un maximum de 50 g/jour.
À cela s’ajoute la consommation accrue de légumineuses. Lentilles, pois chiches, haricots secs… En viser 200 g/jour fait partie des gestes à privilégier. Autre allié : les fruits à coque (noix, amandes), excellents dans la limite raisonnable de 25 g/jour.
Charcuterie et viande rouge dans le viseur
Certaines pratiques alimentaires méritent toutefois d’être reconsidérées. Les experts mettent en garde contre la consommation régulière de charcuterie, riche en mauvaises graisses et en sel ; un facteur aggravant pour nombre de pathologies chroniques. Même prudence concernant la viande rouge, dont il est conseillé de réduire fortement la présence au profit d’alternatives comme la volaille, le poisson ou les œufs.
Ainsi, adapter son alimentation n’a rien d’anecdotique. Les choix opérés au quotidien conditionnent durablement notre santé — une certitude désormais renforcée par la science.
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