Manger épicé, le secret de la longévité ?
Une récente étude menée sur un demi-million de Chinois avance qu'une alimentation épicée contribuerait à rallonger la durée de vie des êtres humains.
Il y a de cela quelques jours a été publiée une étude menée par plusieurs chercheurs sur 500 000 Chinois. Ces derniers avaient ainsi été invités à adopter un régime alimentaire comportant au moins un plat épicé par jour. Et en fin de compte, les scientifiques se sont rendu compte que manger épicé avait contribué à une espérance de vie rallongée pour ces personnes.
Mieux encore, ce nouveau régime alimentaire aurait limité, chez elles, les risques de contracter des maladies coronariennes ou respiratoires voire même des cancers. L’Obs précise que, de base, le piment est utilisé pour épicer la cuisine chinoise. Tout en émettant des réserves sur la responsabilité seule des épices dans le bienfaits présentés.
Alimentation épicée : pour vivre plus longtemps ? Oui mais…
Car si les analyses réalisées par les chercheurs ont abouti à un lien entre la consommation d’aliments épicés et la mortalité de toutes origines, il convient de souligner que l’espérance de vie peut également s’améliorer de bien d’autres manières : en limitant par exemple sa consommation de boissons alcoolisées et en privilégiant l’absorption de thé et d’eau ou encore en préférant un mode de vie rural plutôt qu’urbain.
Les conseils d’une nutritionniste
La nutritionniste Béatrice de Reynal recommande également de faire preuve de prudence vis-à-vis des types d’épices proposés. Et de se méfier en particulier de celles obtenues dans de “lointains marchés” et à un faible tarif, présentant ainsi trop d’inconnues (comme les conditions de récolte) pour ne pas leur suspecter un caractère pollué. En ajoutant que ces épices peuvent même comporter des “insectes indésirables” ainsi que “des toxiques” et des “contaminants”. La spécialiste émet aussi l’évident conseil de ne pas abuser de la cuisine épicée, cette dernière pouvant causer des aigreurs et des brûlures d’estomac de même qu’une inflammation d’hémorroïdes.