Une actrice de “Plus belle la vie” affirme avoir été victime d’attouchements sur le tournage
Sur Twitter, celle qui a participé au tournage de la série jusqu'à 2013 accuse un réalisateur.
Coline d’Inca a été révélée dans Plus belle la vie, en incarnant Sybille Cassagne entre 2008 et 2013. Dans la foulée de la libération de la parole suite à l’affaire Weinstein, elle choisit elle aussi Twitter pour évoquer les agressions dont elle affirme avoir été victime à plusieurs occasions, et pas seulement en marge du tournage de la série de France 3.
“Ce réalisateur, sur le plateau d’une quotidienne (…)”
Dans un premier temps, elle évoque qu’alors en classe de CM2, un professeur lui fait une remarque sur sa tenue vestimentaire, et qu’un photographe la rabaisse car elle avait refusé de lui montrer son décolleté alors qu’elle n’a que 16 ans.
Ce photographe qui me rabaisse et me compare aux autres prsq jai refusé de lui montrer mon décolleté à 4pattes sur une plage.
Jai 16ans— Coline D'Incà (@colinedinca) October 17, 2017
Puis vient la révélation relative à son tournage dans la série de France 3. Elle y parle de “Ce réalisateur, sur le plateau d’une quotidienne dans laquelle je joue depuis deux ans, me plaque contre le mur et me chope les seins devant tout le monde pour montrer à mon partenaire comment il doit jouer sa séquence. J’ai 18 ans“. Sans que cette émission “quotidenne” soit nommée, difficile de na pas reconnaître Plus belle la vie.
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Ce réalisateur, sur le plateau d'une quotidienne dans laquelle je joue depuis deux ans…— Coline D'Incà (@colinedinca) October 17, 2017
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… il me plaque contre le mur et me chope les seins devant TLM pr montrer à mon partenaire comnt il doit jouer sa séquence.
Jai 18ans— Coline D'Incà (@colinedinca) October 17, 2017
Toujours sur Twitter, elle évoque une “personne qui pouvait faire quelque chose, à qui j’en ai parlé et qui n’a rien fait. Car ‘c’est un ami du producteur'”. Enfin, elle s’adresse à tous ces hommes : “À tous ceux que cette déferlante d’aveux rendra si petits qu’on n’en parlera pas mais qui se retrouvent désormais face à leur conscience. Ils ont tous les âges. Vous ne pensiez pas à mal? Vous manquez cruellement d’éducation”.