Abdelhakim Dekhar, le « tireur fou » de Paris, s’exprime sur ses actes
Abdelhakim Dekhar, l'homme qui a semé la peur dans Paris en novembre 2013 à coups de fusil, s'est exprimé devant ses juges début juillet.
Il avait terrorisé les parisiens pendant plusieurs jours en novembre 2013. Abdelhakim Dekhar s’était introduit dans les locaux de BFMTV avant de se rendre au siège de Libération où il avait tiré sur un assistant photographe.
Aujourd’hui détenu depuis huit mois à la prison de Fleury-Merogis, l’homme a été entendu le 3 juillet par les juges d’instruction chargés de l’enquête concernant ses agissements. BFMTV, partie civile dans l’affaire, a eu accès au procès verbal d’audition, et en révèle certains passages aujourd’hui.
Abdelhakim Dekhar reconnait avoir bénéficié de complicités
Abdelhakim Dekhar a indiqué au cabinet de l’instruction qu’il « a commis un acte politique pour créer un électrochoc et interpeller l’opinion publique sur la politique menée à l’encontre des gens de (son) origine ». Il a également justifié s’en être pris à des médias car il les considère « comme des menteurs professionnels ».
En revanche, le « tireur fou » a garanti n’avoir eu aucune intention meurtrière, et que le tir le coup de fusil de chasse sur un assistant photographe dans les locaux de Libération n’était qu’un « accident ». Enfin, Abdelhakim Dekhar a reconnu avoir bénéficié de complicité, mais s’est refusé à donner des noms.