110 km/h sur autoroute : Elisabeth Borne balaie l’idée
La Première ministre s'est exprimée à la télévision sur la crise climatique, lundi 14 novembre.
Elisabeth Borne était invitée à s’exprimer au sujet de la crise climatique sur le plateau de BFMTV lundi 14 novembre.
Lors de cette émission, la Première ministre avait à réagir sur des scénarios de fiction liés au climat en 2050 dans notre pays : “C’est important de consommer peut-être moins de viande mais de la viande de meilleure qualité et d’éviter la viande importée”, a-t-elle ainsi déclaré.
Elisabeth Borne “quasi” végétarienne
Affirmant être “quasi” végétarienne elle-même, elle a cependant reconnu qu’il ne s’agit pas d’un “modèle qu'(elle voulait) voulait imposer à tout le monde”.
En ce qui concerne ses déplacements, elle a en outre indiqué qu’elle le faisait “dès que c’est possible, en train” mais que des “contraintes assez lourdes” d’agenda l’empêchaient d’éviter complètement l’avion.
Pour elle, “Le défi, c’est de répondre à la hauteur, de prendre des mesures fortes et en même temps de ne pas fracturer la société, de ne pas laisser des gens sans solutions”.
Quid de la baisse de la vitesse sur autoroute ?
À ce titre, Elisabeth Borne juge qu’“imposer aux Français” une réduction de la vitesse de circulation sur autoroutes de 130 à 110 kilomètres/heure n’est “pas la bonne voie”.
La raison ? Selon elle, il y a “des gens qui ont besoin de se déplacer sur autoroute et qui peuvent avoir des contraintes de temps”.
“Informer sur les économies” à réaliser
En outre, elle a indiqué : “C’est important d’informer sur les économies qu’on peut faire en roulant moins vite, sur l’intérêt que ça peut présenter pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais on ne peut pas fonctionner à coup d’interdictions”.
Et au sujet de la baisse de la ristourne en station-service, elle a confirmé l’information selon laquelle “à partir du 16 novembre, on va passer à une ristourne moins importante”. Une ristourne de 30 centimes prise en charge par le gouvernement qui avait été étendue au 31 décembre, mais qui va donc passer de 30 à 15 centimes par litre.
Je comprends l'inquiétude de notre jeunesse. Je veux leur dire comme à tous nos concitoyens que ce gouvernement a parfaitement conscience des enjeux du dérèglement climatique et de ses conséquences.
Nous avons les yeux ouverts et nous sommes determinés à agir. pic.twitter.com/Wn3kN5WM08— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) November 14, 2022