Rapport de l’OCDE : la plupart des ados se disent “satisfaits de leur vie”
Un rapport de l'OCDE portant sur le bien-être des élèves au sein des pays développés révèle que la majorité des adolescents sondés se disent "satisfaits de leur vie", quand plus d'un sur deux déclare mal vivre un non-accès à l'outil internet.
En décembre étaient publiés les principaux résultats de l’étude PISA 2015 (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), et plus précisément ceux ayant trait à la France. Il apparaît que cette enquête a également été l’occasion pour l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) de s’enquérir du bien-être de ces adolescents.
Mercredi, l’OCDE a ainsi publié un rapport thématique révélant comment se portent ces élèves au sein des pays développés. Un rapport découpé en quatre grandes catégories, comme le rapporte L’Express : les résultats scolaires, les relations avec les camarades et les professeurs, la vie à la maison et les occupations en dehors des cours et des devoirs.
L’école, “lieu de souffrance” pour certains ados de l’OCDE
Avec une note moyenne de 7,63 sur 10, la France se veut au-dessus de la moyenne des ados de l’OCDE se disant “satisfaits de leur vie”. À l’inverse, les élèves de l’OCE sont près de 12% à en être insatisfaits, contre 7,4% en France.
Une frange de sondés voit l’école tel “un lieu de souffrance”, et ils sont plus de 10% à s’y dire victimes de brimades au moins une fois par mois. 42% des adolescents interrogés parmi ceux qui apparaissent fréquemment harcelés estiment ne pas se sentir à leur place à l’école.
Plus d’un sondé sur deux dérangé par un non-accès au net
Le rapport nous apprend de même que 20% des élèves de l’OCDE considèrent faire l’objet de traitements injustes et répétés de la part de leurs professeurs. Les adolescents restent également plus longtemps sur l’outil internet, deux heures après les cours en semaine et une heure supplémentaire le week-end.
Plus d’un sondé sur deux déclare enfin se sentir mal en cas de non-accès à la toile. Quant aux 26% qui y consacrent plus de six heures le week-end et les 16% qui font de même en semaine, ils sont plus sujets aux retards en cours et à la solitude dans l’enceinte scolaire, et ont davantage de difficultés à envisager des études futures.