Yvelines : un fétichiste écroué pour le viol d’un garçon de 12 ans
Vendredi à Versailles, dans les Yvelines, un étudiant de 27 ans a été écroué le viol d'un garçon de 12 ans. Il est également soupçonné d'avoir agressé deux femmes, avec le point commun entre ces trois faits d'avoir léché les pieds de ses victimes.
C’est donc vendredi à Versailles, dans les Yvelines, qu’un étudiant de 27 ans a été mis en examen et écroué pour le viol d’un garçon de 12 ans. Les faits, remontant au 12 mai dernier, ne sont cependant pas les seuls attribués à ce élève ingénieur. Il convient ainsi de remonter jusqu’en août 2018 pour trouver trace d’une première agression. À Saint-Germain-en-Laye, rappelle Le Parisien, une femme avait été réveillée chez elle par un individu qui était en train de lui lécher les pieds. L’intrus avait ensuite pris la fuite.
Un homme qui profitait de portes ouvertes pour lécher des pieds
En décembre de la même année, une autre femme vivant dans la même rue avait visiblement été aux prises avec le même individu, qu’elle avait fait fuir après avoir été réveillée par le bruit qu’il produisait. L’homme profitait du fait que certains habitants laissaient leur porte d’entrée ouverte pour s’introduire chez eux et les agresser. Le dernier cas de ce genre a été enregistré le 12 mai 2019, et il a ciblé un garçon de 12 ans. Mais cette fois-ci, l’agresseur a touché le sexe de sa victime et l’a violée avant de partir, non sans menacer l’enfant de représailles si jamais il parlait de cette nuit aux autorités. Les parents du garçon ont malgré tout été prévenus, et un échantillon de salive d’avoir été prélevé dans les draps de la victime et envoyés pour analyses.
Le suspect nie les faits en bloc
C’est un étudiant de 27 ans qui a été identifié. Officiellement, il réside chez ses parents à Saint-Germain-en-Laye, mais pour des raisons pratiques, dort chez un ami à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Convoqué mercredi dernier au commissariat puis placé en garde à vue, celui qui est présenté comme étant “un peu désœuvré depuis un moment” a nié tous les faits lui étant reprochés : “Je comprends qu’on m’accuse parce qu’il y a mon ADN mais cette histoire n’est pas vraie”.