Yvelines : elle réclame 16.000 euros à son ex-mari pour la griffure causée par son chat
Une habitante des Yvelines a assigné son ex-mari en justice pour avoir été mordue et griffée par son chat. Et de réclamer une indemnisation de 16.000 euros pour le préjudice subi.
C’est en ce mardi, au tribunal de grande instance de Versailles, que s’est ouvert le procès d’un homme de 67 ans à qui son ex-femme réclame 16.000 euros d’indemnisation pour avoir été mordue et griffée par le chat du sexagénaire, il y a de cela quelques années.
Les faits remontent au 13 novembre 2013 et se sont déroulés à Fontenay-le-Fleury, dans les Yvelines. Dans le courant de la soirée, alors que la famille est réunie, le petit-fils du couple, des chauffeurs de taxi qui étaient alors déjà séparés, souhaite jouer avec le chat de son grand-père.
Recousue après une griffure de chat de son ex-mari en 2013
Le félin n’apparaît toutefois pas forcément du même avis. Et de tenter d’échapper à l’enfant de 11 ans parti à sa poursuite. Le chat parvient à se dissimuler derrière un rideau, avant de griffer le garçonnet qui était venu le sortir de sa cachette. La grand-mère tente d’intervenir en hurlant près de la bête.
Ce dernier, comme rapporté par Le Parisien, se met alors à la mordre et à la griffer au niveau du mollet gauche. La femme, elle aussi âgée d’une soixantaine d’années, est ensuite admise à la clinique des Franciscaines où sa plaie est recousue et où elle reçoit une injection anti-allergique.
L’animal décrit tel un “être émotif”
Inquiet du comportement de son chat, le grand-père prend conseil auprès du vétérinaire qui lui assure qu’il n’y a pas lieu d’euthanasier l’animal, lequel n’apparaît ainsi “pas dangereux” aux yeux du praticien. Son ex-compagne estime quant à elle avoir “beaucoup souffert” et subi “un préjudice esthétique” l’ayant notamment éloignée de son travail des jours durant.
L’avocate de l’accusé Me Sarah Valduriez souligne pour sa part que “ce chat est un être émotif” et que “son comportement traduit l’intensité de l’anxiété qu’il a ressentie en entendant les cris de cette femme et de son petit-fils”. Le verdict est attendu pour le 28 avril prochain.