Yvelines : le directeur d’un centre de loisirs incarcéré pour des relations avec deux mineures
Mercredi, un homme de 41 ans directeur d'un centre de loisirs des Yvelines a été mis en examen et écroué. Il est accusé d'avoir abusé d'une enfant de 3 ans et entretenu une relation douteuse avec une autre fillette quant à elle âgée de 7 ans.
Un juge de Versailles, dans les Yvelines, a décidé mercredi de mettre en examen et d’incarcérer un homme de 41 ans directeur d’un centre de loisirs de Châteaufort. Le mis en cause est accusé de viol, d’agression sexuelle et de corruption de mineurs comme révélé par Le Parisien. Dans le détail, le quadragénaire aurait abusé d’une petite fille de 3 ans, eu une relation douteuse avec une autre fillette de 7 ans et pris des photos sous les jupes de filles avec son téléphone portable.
Une fillette aurait été sexuellement abusée dans un centre de loisirs
Les autorités ont eu vent de cette histoire le mardi 10 septembre dernier, quand la mère de l’une de ces enfants est allée rapporter à la brigade de gendarmerie de Magny-les-Hameaux ce que lui avait confié sa fille. Soient des abus de la part du directeur du centre de loisirs subis plusieurs fois pendant l’été. L’homme aurait agi à l’heure de la sieste et dans les sanitaires. Des examens médicaux ont confirmé des atteintes sexuelles, et les militaires de la brigade de recherches de Rambouillet d’avoir ensuite découvert l’existence d’une seconde victime.
Le directeur n’avoue que les faits de voyeurisme
C’est lundi que le quadragénaire a été appréhendé à son domicile. Les autorités ont alors fait une autre découverte, celle, dans le téléphone portable du suspect, de clichés de filles prises sous leurs jupes. Placé en garde à vue, l’homme a nié les faits. Tout juste a-t-il reconnu ses actes de voyeurisme, motivés selon lui par un “jeu” avec une collègue. Pour le reste, il a prétendu que les lieux mentionnés par ses accusatrices étaient de ceux qu’il ne pouvait pas fréquenter. Celui que des témoignages présentent comme un homme apparemment attiré par les adolescentes avait déjà été condamné à un mois de prison en 2017 pour exhibition sexuelle. Suite à la révélation des faits dont il fait aujourd’hui l’objet, l’association gérant l’accueil périscolaire à Châteaufort l’a mis à pied.