Yvelines : condamné pour harcèlement envers son ex-compagne, il persiste en cellule
Lundi, le tribunal correctionnel de Versailles, dans les Yvelines, a condamné un homme de 24 ans à trois mois de prison ferme pour avoir, depuis sa cellule, harcelé son ex-compagne. Le détenu était incarcéré pour des faits semblables.
L’histoire, belle au départ, avait connu un tournant avec ainsi la séparation d’un couple après sept années de relation. L’homme, ne comprenant pas le motif de cette rupture, avait alors commencé à enchaîner les appels téléphoniques et les menaces envers celle qui était devenue son ex-compagne. En réponse, cette dernière avait déposé plainte et ce à plusieurs reprises, comme relaté par Le Parisien. Sous le coup d’une mise à l’épreuve, l’homme avait ensuite été condamné à six mois de prison ferme, une peine qu’il devait exécuter au centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines.
Condamné à 6 mois ferme pour harcèlement, il récidive en prison
Cependant, même en prison, l’homme a continué de harceler son ex-compagne. Laquelle a ainsi reçu, le 17 novembre dernier, un appel masqué. Son ex-petit ami avait visiblement réussi à se procurer un téléphone portable de manière clandestine. La femme déclare : “Il m’a demandé si j’étais en couple. Je lui ai répondu que oui, mais que cela ne le regardait pas”. Sauf que le détenu l’a rappelée deux jours plus tard pour connaître l’identité de son successeur. Il a alors fait savoir qu’il envisageait de se venger.
“J’avais besoin de savoir”
Âgé de 24 ans, le prévenu a invoqué la nécessité d’avoir des explications claires et nettes sur la fin de sa relation amoureuse : “J’ai appelé parce que notre relation était encore ambiguë. J’avais besoin de savoir. Mais aujourd’hui, je sais que c’est terminé. Je n’y pense plus”. “Il appelle parce qu’il en a besoin, sans se préoccuper de la volonté de cette femme. Il la considère encore comme sa chose”, a dénoncé le procureur. En face, la représentante du détenu a cherché à justifier ces nouveaux coups de téléphone répétés : “Mon client, qui préparait sa sortie de prison, était un peu inquiet. Il a téléphoné à cette femme parce qu’il avait besoin de savoir ce qui se passerait avec elle”. Pour avoir persisté dans ses appels malveillants, le jeune homme a écopé de trois mois d’emprisonnement ferme supplémentaires.