Yvelines : 6 mois avec sursis pour avoir enlevé son fils de 16 mois vers l’Italie
Lundi, le tribunal correctionnel de Versailles, dans les Yvelines, a condamné un homme de 35 ans à six mois de prison avec sursis pour avoir enlevé son fils de 16 mois à sa mère.
Lundi, un homme de 35 ans consultant pour l’Organisation des Nations unies (ONU) comparaissait devant le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines). Il était ainsi poursuivi pour avoir, dans la nuit du 10 au 11 juin derniers à Mantes-la-Jolie, enlevé son fils de 16 mois à sa mère vers l’Italie. À la barre, le prévenu, cité par Le Parisien, s’est défendu d’avoir mis la vie de son enfant en danger : “Ma femme savait que l’enfant était en sécurité avec moi. Je suis parti avec le petit sur un coup de tête. Il est évident que j’allais le ramener quelques heures ou quelques jours plus tard.”
Il avait enlevé son fils de 16 mois à sa mère : le prévenu reconnaît “une erreur”
Ce père de famille a estimé que sa comparution découlait d’une dispute avec sa compagne. Il a assuré que, contrairement à ce que celle-ci semblait prétendre, il ne lui avait pas “volé” ses trois téléphones car il allait les lui rendre. Il a également indiqué qu’il ne lui avait pas foncé dessus au moment où elle s’était mise devant sa voiture au moment de sa fuite. Le prévenu a seulement reconnu avoir fait “vrombir son moteur”. “C’est une erreur et la justice devrait comprendre que ce que j’ai fait est au-delà de la normalité, c’est une c…erie”, a-t-il concédé.
Une dispute car elle ne l’avait pas accepté dans son groupe Instagram
Si le trentenaire s’était rendu chez sa compagne cette nuit-là, c’était pour avoir une explication quant au pourquoi du refus de la femme de l’accepter dans son groupe Instagram. Une mère qui s’est elle aussi exprimée sur les faits : “Quand je l’ai vu partir, cela m’a déchiré le cœur. J’ai même sauté sur le capot de la voiture”. Elle a au passage avoué avoir exagéré la situation pour que son enfant lui soit rendu au plus vite, ce qui n’a pas manqué de déplaire au procureur. Au final, le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis, un verdict qui n’apparaîtra pas sur son casier judiciaire.