Yvelines : 18 mois ferme pour avoir passé à tabac sa maîtresse et le nouvel amant de cette dernière
Mardi, le tribunal correctionnel de Versailles, dans les Yvelines, a condamné un homme de 32 ans à 18 mois de prison ferme pour avoir passé à tabac sa maîtresse et le nouvel amant de cette dernière.
Cet homme de 32 ans, marié et père de deux enfants, avait visiblement une conception toute relative de la fidélité. Mardi, le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) l’a condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir passé à tabac sa maîtresse ainsi que le nouvel amant de cette dernière.
Les faits, rapportés par Le Parisien, remontent au dimanche 19 mai dernier. Ce jour-là, après avoir appris que sa maîtresse s’était rendue dans une boîte de nuit avant d’aller finir la soirée avec un autre homme dans un hôtel, le trentenaire avait géolocalisé le téléphone de la femme. Il s’était ensuite installé sur le parking de l’hôtel.
Il frappe le nouvel amant de sa maîtresse avec une barre de fer
Quand la maîtresse et son partenaire sont sortis de l’établissement pour rejoindre la voiture, le lendemain vers 12h30, le trentenaire est allé à leur rencontre. Il a empoigné la femme et lui a intimé de le suivre dans sa voiture. L’homme est ensuite parti récupérer une barre de fer dans le coffre de sa voiture avant d’en asséner onze coups à son rival. Lequel a également reçu des coups de pied.
La victime a fait de son mieux pour échapper aux violences qui s’abattaient sur lui, avant que le réceptionniste n’intervienne pour faire fuir l’agresseur. Les forces de l’ordre sont ensuite arrivées pour interpeller l’individu.
Déjà condamné 25 fois
Un agresseur qui, en voiture avec sa maîtresse, a donné plusieurs coups au visage de cette dernière, avant de regretter son geste et de se confondre en excuses auprès de la femme, à qui il a même acheté de la pommade pour les blessures ainsi infligées.
Il est depuis apparu que l’agresseur avait déjà été condamné par la justice et ce vingt-cinq fois. Lors de l’audience, le prévenu a expliqué que “c’est l’amour, c’est la jalousie” qui l’a animé de la sorte. Il a ajouté avoir sa maîtresse “dans la peau”, et la réciproque semble être vraie puisque la femme dit “aimer” l’homme, contre lequel elle n’a d’ailleurs pas souhaité déposer plainte.