“YOU”, séducteur psychopathe : la première partie de la saison 4 disponible sur Netflix

Disponible depuis peu sur Netflix, la première partie de la saison 4 de "YOU" offre de suivre un nouveau départ pour le personnage de Joe. Mais cet homme à femmes ne risque-t-il pas, une fois encore, de faire couler leur sang ?

Lancée en septembre 2018 et adaptée, à la base, de deux romans, YOU raconte l’histoire de Joe Goldberg (Penn Badgley), un séducteur ne pouvant s’empêcher de tuer les femmes dont il s’éprend follement. Depuis le 9 février dernier, la plate-forme Netflix permet de découvrir la première partie de la saison 4 de la série. Joe tente de mener une nouvelle vie dans un autre pays et sous une autre identité. Mais ces changements seront-ils suffisants pour dissuader ses pulsions de resurgir ?

“YOU” sur Netflix : comment un tueur séduit-il un public ?

Auprès de 20 Minutes, Gilles Vervisch, professeur de philosophie, tente d’expliquer pourquoi le profil de Joe Goldberg est à même de séduire les téléspectateurs. “On aime beaucoup les méchants”, affirme ainsi l’expert, en raison d’antagonistes souvent plus profonds que les héros. “On a même tendance à se débarrasser des gentils. On a le Joker sans Batman, Maléfique sans Blanche-Neige, etc.”

“Il y a peut-être cette fonction cathartique”

“Ce qui plaît dans l’art, dans la fiction, c’est que l’on peut voir et vivre des choses qu’on ne peut pas vivre dans la réalité. Il y a peut-être cette fonction cathartique”, ajoute le professeur Vervisch pour essayer de mettre des mots sur la fascination que l’on peut avoir pour des tueurs de fiction.

L’interprète du personnage rappelle les sombres aspects de ce dernier

Cherchant visiblement à remettre les pendules à l’heure à propos d’un personnage un peu trop porté aux nues pour son caractère romantique, Penn Badgley a déclaré sur les réseaux sociaux que Joe Goldberg est avant tout quelqu’un de dangereux : “Il n’est pas vraiment une personne qui a juste besoin de quelqu’un qui l’aime. Il est violent. Il est délirant. Et il est égocentrique.”