Yémen : quatre membres d’Al-Qaïda supposément tués dans une attaque de drone
Une attaque de drone américain intervenue mardi soir au Yémen aurait tué quatre membres de l'organisation terroriste Al-Qaïda.
Un responsable des services de sécurité affirme que l’attaque d’un drone américain, dirigée mardi soir sur un véhicule situé dans le centre du Yémen, en a tué ses quatre occupants. Ces derniers, selon cette même source, ne seraient autres que “des membres d’Al-Qaïda”.
Nos confrères belges du Vif précisent que l’offensive a été conduite au sein d’une région basée entre la province de Baïda, zone aux mains des rebelles chiites Houthis, et celle de Chabwa, un secteur de nouveau détenu depuis cet été par les forces pro-gouvernementales.
Attaque de drone américain au Yémen : mort de quatre membres présumés d’Al-Qaïda
L’origine du drome apparaît évidente dans le sens où les États-Unis sont la seule nation à posséder ce type d’appareil dans la Péninsule arabique. Il est d’ailleurs à noter que les attaques de drone se poursuivent au Yémen et ce alors que les rebelles Houthis et les forces pro-gouvernementales continuent de mener leur guerre les uns contre les autres.
Environ 114.000 personnes ont fui le pays depuis mars
L’escalade de ce conflit en mars, qui a notamment conduit depuis quelque 114.000 personnes à fuir le Yémen, aura permis à Al-Qaïda de prendre possession, en avril, du chef-lieu de la province du Hadramout (sud-est) Moukalla. Un lieu loin d’être anodin puisque nous étant présenté tel le “berceau” de la famille d’Oussama ben Laden. Ce dernier fut, pour rappel, le cofondateur (en 1987) et le dirigeant de l’organisation djihadiste, avant d’être tué le 2 mai 2011 au Pakistan par un commando américain. Depuis maintenant plusieurs années, Al-Qaïda manifeste une présence appuyée au Yémen, en nourrissant aujourd’hui l’objectif d’une reconquête de la province voisine d’Abyane. Une récupération qui pourrait ainsi permettre d’établir une ligne de ravitaillement entre Moukalla et Aden, la capitale contestée du Yémen. D’après des sources militaires, les combattants du mouvement y seraient de plus en plus nombreux.