Vote décisif au Sénat : L’IVG bientôt inscrite dans la Constitution?
Les discussions concernant l'avortement promettent d'être houleuses dès 16h30 au Palais du Luxembourg. Quelles nouvelles perspectives apporteront-elles à ce débat sensible ?
Tl;dr
- Le Sénat vote sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
- La droite pourrait freiner cette réforme.
- La révision constitutionnelle est soutenue par 86% des Français.
- La droite sénatoriale est opposée à la réforme et à son calendrier.
L’ivg, une perspective constitutionnelle cruciale
C’est aujourd’hui que le Sénat se prononce sur une question de grande importance : l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Le soutien de la droite à cette réforme reste incertain, avec des signes que certains sénateurs pourraient tenter de freiner le processus.
Une réforme sensible qui divise l’hémicycle
La tension devrait monter à partir de 16h30 au Palais du Luxembourg. Avec, d’une part, le gouvernement et la gauche, fervents défenseurs de cette révision promise par Emmanuel Macron, et d’autre part, une fraction de la droite et des centristes qui restent méfiants face aux termes choisis par l’exécutif.
Le texte controversé en jeu
Le texte suscite la controverse. “La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse”.
Celui-ci est présenté devant 348 sénateurs, mais peine à convaincre la majorité sénatoriale, une alliance entre Les Républicains (LR) et le groupe centriste.
Débat parlementaire et calendrier de la réforme
Les critiques ne sont pas seulement liées à la réforme elle-même, mais aussi à son calendrier. Bruno Retailleau, du groupe LR, insiste : “Le gouvernement ne peut pas nous imposer un calendrier au mépris du débat parlementaire”.
Ce sentiment d’indignation est alimenté par l’agenda avancé fin 2023 par Emmanuel Macron. Pourtant, cette révision constitutionnelle est soutenue par une forte majorité de la population, avec 86% des Français en faveur, selon un sondage Ifop de novembre 2022.
Le chemin vers la modification de la Constitution est loin d’être simple. Après le vote favorable de l’Assemblée nationale en janvier, aujourd’hui marque une étape cruciale et potentiellement difficile dans le processus de réforme.