Vosges : une ex-boulangère condamnée par la justice pour des asticots saupoudrés sur les pâtisseries
Une ex-boulangère d'une soixantaine d'années a récemment été condamnée par le tribunal d’Épinal à des jours-amendes pour avoir saupoudré des asticots sur ses pâtisseries. Les faits remontent à un jour de juin 2019.
L’ex-employée d’une boulangerie de Bruyères, dans les Vosges, comparaissait il y a peu devant le tribunal d’Épinal. Il était reproché à cette femme d’une soixantaine d’années d’avoir saupoudré des asticots sur les pâtisseries destinées à la vente. Les faits remontent à un jour de juin 2019. La vidéosurveillance avait alors attesté d’allées et venues de cette femme sur ses marchandises. On la voyait, à plusieurs reprises, plonger une main dans sa sac avant de la ressortir pour un apparent saupoudrage.
Découvrant un saupoudrage suspect sur les pâtisseries, il renvoie son employée
Nos confrères de Vosges Matin écrivent que c’est une cliente qui, quelques minutes plus tard, avait découvert des insectes sur les pâtisseries. L’employée en avait alerté son supérieur. Dans un premier temps, ce dernier ne s’expliquait pas la situation. Puis, quelques jours plus tard, les images de surveillance la lui ont fait comprendre. Il a alors remercié son employé et prévenu les gendarmes.
100 jours-amendes à 5 euros
Appelée à s’expliquer à la barre, la prévenue a donné la justification suivante : “Ce sont des gestes que je fais souvent car quand il fait chaud, il y a des petits moucherons ou des guêpes sur les pâtisseries”. Ainsi, selon les propos de la sexagénaire, l’établissement ne serait pas un modèle de propreté. “Madame n’a pas cessé de varier dans ses explications. On voit bien que les vers retrouvés le sont partout. Elle a été stoppée par une cliente et démasquée par la vidéosurveillance”, a déclaré l’avocat du boulanger. La représentante de l’accusée s’est quant à elle appuyée sur des images finalement assez peu exploitables : “Vous ne pourrez pas entrer en voie de condamnation car il n’y a pas de preuve. En regardant la vidéo, on s’aperçoit qu’on ne voit rien. Ce qu’on lui reproche, c’est de faire un geste sur les produits. À 60 ans, elle n’avait aucun intérêt à se faire licencier, il n’y a aucun motif de vengeance et elle savait qu’il y avait des caméras”. La prévenue a finalement été condamnée à 100 jours-amendes à 5 euros.