DSK et viol : L’enquête classée sans suite, l’escort-girl s’est rétractée
DSK a été visé par une enquête pour viol, mais l’affaire a été classée sans suite. Selon le procureur de la République de Lille, la victime est revenue sur ses déclarations, ce qui a permis à la justice de ne pas donner suite au dossier.
DSK ne sera pas poursuivi dans cette affaire de viol en réunion. La victime qui était une escort-girl d’origine belge a changé sa déclaration selon Frédéric Fèvre, le procureur de la République de Lille. Il a expliqué à Sipa que « la victime a déclaré qu’elle était consentante, qu’il n’y avait pas eu de viol. Donc, les éléments constitutifs pour la plainte de viol ne sont pas réunis, il n’y a pas de victime ». De cette façon, Dominique Strauss Khan échappe à la justice qui avait ouvert une enquête préliminaire le 21 mai dernier. Marianne S, une escort-girl avait apporté son témoignage qui avait été immédiatement rattaché à l’affaire du Carlton.
Pas de viols en réunion
Les faits se seraient déroulés entre le 15 et le 18 décembre 2010 et les juges d’instruction avaient mentionné à cette époque le viol en réunion. Le parquet a précisé que la victime surnommée Marion n’avait pas porté plainte lors de son interrogatoire face à la justice française le 14 novembre et en Belgique le 5 décembre 2011. Le 9 août dernier, l’affaire rebondit une nouvelle fois avec les déclarations de l’avocat du barreau de Bruxelles, Me Philippe Druylans, il informe ainsi les enquêteurs français que « sa cliente de nationalité belge ne souhaitait pas donner une suite judiciaire à ses déclarations ».
Cette enquête est intégrée à celle du Carlton ou l’homme politique est mis en examen pour des faits de proxénétisme aggravé en bande organisée. Les avocats ont demandé au juge d’annuler cette mise en examen, ainsi la cour d’appel de Douai doit rendre son verdict le 28 novembre prochain. A contrario, le parquet général souhaite que la procédure soit validée pour que DSK soit jugé pour les relations sexuelles entretenues avec des femmes lors des soirées qualifiées de libertines. Ses avocats ont assuré que leur client ne savait pas que ces filles étaient des prostituées, il ignorait donc l’existence d’un réseau lorsqu’il s’est présenté à ces soirées. Il faudra donc attendre le 28 novembre pour connaître le sort réservé à l’ancien patron du FMI.
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