Vienne : l’auteur présumé d’un viol en 1998 confondu par un emballage de bonbon
C'est par l'analyse d'un emballage de bonbon, et l'ADN retrouvée dessus, que l'auteur présumé d'un viol en 1998, dans la Vienne, a pu être identifié.
Les faits ont maintenant 21 ans, remontant ainsi à un soir d’octobre 1998. Bloquée par des rondins de bois, une automobiliste de 21 ans s’était arrêtée sur une route du nord de la Vienne. Mais, comme le relate Le Parisien, ces rondins de bois semblaient avoir été placés à cet endroit de manière délibérée. Un homme cagoulé a ainsi surgi et ligoté la jeune femme avant de la violer et de s’enfuir à pied. Si l’agresseur avait ensuite été approché par les gendarmes, c’était uniquement en qualité de témoin car il se trouvait qu’il était le voisin de la victime.
Viol dans la Vienne en 1998 : deux non-lieux prononcés en 2001 et 2006
En 2001 puis en 2006, faute d’éléments permettant d’identifier un ou plusieurs suspects, deux non-lieux avaient été prononcés. Durant une récente conférence de presse, le procureur de la République de Poitiers Michel Garrandaux a déclaré que l’enquête a rebondi cet été avec un cambriolage commis dans une menuiserie de la Vienne. Plusieurs traces d’ADN avaient été relevées, et il se trouve que l’une d’entre elles, prélevée sur un emballage de bonbon, présentait une correspondance avec l’ADN d’un violeur inconnu figurant au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG). Et les investigations d’avoir été relancée à la lumière de cet élément nouveau.
Le suspect a reconnu les faits
Les enquêteurs ont donc identifié un homme de 67 ans, le père de l’exploitation de la menuiserie cambriolée. Interpellé le mercredi 9 octobre dernier et placé en garde à vue après n’avoir jamais été inquiété jusqu’ici, il a reconnu les faits. Le sexagénaire a depuis été mis en examen et incarcéré pour viol.