Vienne : elle porte plainte après s’être blessée suite à l’attaque d’une corneille
Une femme qui passait ses vacances à Coussay-les-Bois, dans la Vienne, a porté plainte après avoir été blessée suite à l'attaque d'une corneille. La plaignante estime que le volatile a été dressé à "attaquer".
De nouveau une histoire de vacanciers dérangés par leur environnement de détente. Celle-ci nous est racontée par La Nouvelle République. Un couple originaire de la région parisienne avait décidé de s’offrir du bon temps en louant un gîte rural à Coussay-les-Bois, dans la Vienne. Mais le soir même de leur arrivée, le samedi 10 août dernier, ces vacanciers auraient été attaqués par une corneille dans leur jardin. Cherchant à échapper à un possible coup de bec, la femme serait tombée lors de sa fuite.
Elle porte plainte pour une corneille : “Je pense qu’on l’a dressée à attaquer”
Blessée au visage, la vacancière s’est rendue aux urgences de l’hôpital de Châtellerault où des points de suture lui ont été posés au menton. Un “traumatisme maxillo-facial” lui a de même été diagnostiqué. Le couple est ensuite allé déposer une main courante auprès de la gendarmerie. Pour la plaignante, tel ce qui a été inscrit dans le procès-verbal, la corneille a pu recevoir un entraînement pour être aussi agressive : “Je pense qu’on l’a dressée à attaquer”.
La mairie appelée à prendre un arrêté
Le fils des propriétaires estime que la vacancière extrapole les faits : “Cette corneille se pose régulièrement dans notre jardin depuis trois mois. Elle semble apprécier le contact humain. Des locataires lui donnent à manger, la prennent en photo… Elle ne fait de mal à personne. Que la locataire ait eu peur de l’oiseau et qu’elle ait chuté, c’est possible. Qu’elle ait été ‘agressée’, faut pas abuser”. Lundi, le maire du village a été sollicité par le couple à prendre un arrêté pour “régler le problème”. Une solution a finalement été trouvée. Les propriétaires du gîte ont capturé la corneille qui a ensuite été envoyée au Centre de soins de la faune sauvage à Châtellerault. Elle vivra un temps loin du contact humain avant d’être relâchée dans son milieu naturel. Le couple de vacanciers a, pour sa part, demandé à être relogé vers une destination plus “paisible”.