Vers une possible réforme de l’indemnisation des arrêts de travail par la Sécurité sociale
Découvrez comment la Sécurité Sociale pourrait bouleverser le système d'indemnisation des arrêts de travail : ce qui pourrait changer pour vous!
Tl;dr
- Déficit de l’Assurance maladie plus élevé que prévu en 2024.
- Nouveau système d’indemnisation des arrêts de travail envisagé.
- Cnam va contacter les assurés et médecins pour mieux gérer les arrêts.
- Préoccupations sur la prise en charge des maladies chroniques.
Un déficit alarmant
Le déficit de l’Assurance maladie sera « vraisemblablement plus élevé » qu’attendu en 2024, selon son directeur général, Thomas Fatôme. Une déclaration qui sonne comme un avertissement à l’égard du prochain gouvernement et du Parlement qui devront se pencher rapidement sur cette question.
Un nouveau système d’indemnisation
Face à ce constat, Thomas Fatôme évoque la nécessité d’un « nouveau système d’indemnisation des arrêts de travail ». Il estime que les ressources doivent être bien utilisées et qu’il faut réagir face à des dépenses plus dynamiques, comme celles liées à l’indemnisation des arrêts de travail.
"Il faut réfléchir à un nouveau système d'indemnisation des arrêts de travail plus soutenable financièrement mais aussi plus juste"
Retrouvez toute mon interview pour @LesEchos 👇https://t.co/okV4G3R6qF— Thomas Fatôme (@ThomasFatome) September 8, 2024
Des actions concrètes
La Cnam (Caisse nationale d’assurance maladie) prévoit d’« agir sur plusieurs fronts ». Elle compte contacter tous les assurés ayant un arrêt de plus de dix-huit mois pour vérifier la justification de leur arrêt et discuter d’éventuelles reprises d’activité. De plus, 7 000 médecins généralistes seront contactés afin d’échanger sur leurs pratiques et mieux maîtriser la situation.
Prise en charge des maladies chroniques : un pilier en question
Concernant la prise en charge des soins pour maladies chroniques, Thomas Fatôme assure que « le système de prise en charge à 100% des soins pour les pathologies chroniques, c’est un pilier de l’Assurance maladie ».
Cependant, il annonce que des actions vont être renforcées pour que les médecins distinguent bien entre les soins qui doivent être pris en charge à 100% au titre de l’affection de longue durée et les autres.