Vendée : en ayant “marre d’attendre” aux urgences, il fonce en camionnette dans l’entrée
Samedi en fin d'après-midi à Challans, en Vendée, un homme a foncé avec sa camionnette dans l'entrée des urgences de l'hôpital. Il en avait "marre d'attendre" pour un engistrement administratif.
Les faits se sont produits samedi en fin d’après-midi à Challans, commune de Vendée. Il était aux environs de 17h50 quand une camionnette a foncé dans les portes vitrées des urgences de l’hôpital. Le véhicule a fini sa course dans le sas d’entrée.
Et si aucun blessé n’est à déplorer, la directrice du centre hospitalier Loire-Vendée-Océan Frédérique Labro-Goub estime qu’il s’agit là d’un “miracle”. “Habituellement à cette heure-ci, il y a du monde dans le hall d’entrée des urgences”, a-t-elle ainsi déclaré auprès de nos confrères de France Bleu Loire Océan.
Il fonce dans l’entrée des urgences de l’hôpital : aucun blessé
D’après la directrice, l’homme au volant de la camionnette s’était d’abord présenté aux urgences pour un enregistrement administratif. Mais, nous dit-on, “il trouvait que ça n’allait pas assez vite et en avait marre d’attendre. Il a très vite quitté les lieux”.
Et quand il est revenu quelques minutes plus tard, c’est pour commettre son acte, que Mme Labro-Goub ne considère “ni préparé ni prémédité”.
Un acte “ni préparé ni prémédité” selon la directrice
Cet individu âgé d’une quarantaine d’années et habitant près de Challans ne semble pas avoir encore été appréhendé par les autorités. Cette homme présenté comme “perturbé psychologiquement” a ainsi été pris en charge par un médecin urgentiste et lundi, il était encore hospitalisé. Les gendarmes sont donc encore dans l’attente de l’interroger.
Le lendemain des faits, la directrice du centre hospitalier a déposé plainte au nom de l’établissement. Elle précise que les urgences continuent de fonctionner normalement, et que les patients et usagers doivent juste passer “par le sas pompiers” pour y accéder.
Un suivi psychologique a été mis en place pour le personnel de l’hôpital, en particulier les infirmières d’accueil et le personnel administratif qui étaient présents lors des faits et qui en apparaissent aujourd’hui très choqués.